« Nous nous engageons à nous amender devant le peuple burkinabè », a déclaré Roch Marc Christian Kaboré devant plusieurs milliers de personnes à l’occasion de la naissance de son parti, le Mouvement du peuple pour le progrès, une aile dissidente du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, pouvoir).
« Nous nous engageons à nous amender devant le peuple burkinabè », a affirmé M. Kaboré précisant que le MPP est un mouvement de « rupture » avec leur ex parti.
Selon l’ex président de l’Assemblée nationale sous les couleurs du CDP, « le MPP est une plateforme consensuelle de combat pour affranchir notre peuple de toutes les dérives qui menacent la démocratie, la paix, la stabilité et l’état de droit au Burkina ».
« Bien entendu et en toute objectivité, nous tenons à réaffirmer notre part de responsabilité individuelle et collective dans les insuffisances et dérives que nous dénonçons, tout comme nous sommes aussi comptable du bilan positif », a ajouté celui qui a président le CDP pendant une dizaine d’années.
Roch Marc Christian Kaboré a invité ses camarades à « s’affranchir de toutes les tares et les erreurs du passé » et à se « mettre résolument au service ».
Les fondateurs de ce nouveau parti reprochent au pouvoir en place son « obstination » à déverrouiller l’article 37 de la Constitution, et sa volonté, selon eux, de mettre en place un Sénat malgré le refus de l’opposition politique et de certaines forces sociales.