Ouagadougou - L’année 2014 sera une année des technologies de l’information et de la communication (TIC), a indiqué jeudi le ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes Pr Jean Koulidiati, rejoignant ainsi le président du Faso Blaise Compaoré qui a souhaité que l’année 2014 soit telle.
« Avec la réalisation des différents projets notamment la construction du backbone qui va supporter entre autres la télévision numérique terrestre (TNT), la réalisation du e-Conseil des ministres ou conseil des ministres sans papier et l’opérationnalisation de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC), on peut rejoindre le chef de l’Etat et affirmer que 2014 sera l’année des TIC au Burkina Faso », a déclaré Jean Koulidiati.
S’exprimant à l’occasion du traditionnel point de presse du gouvernement, M. Kouldiati a soutenu que la réalisation d’une société de l’information, loin d’être une affaire du président du Faso et du gouvernement, est avant tout selon lui, une volonté commune de l’ensemble des burkinabè et le devoir de tous de s’engager pour l’aboutissement d’une telle société.
A en croire le ministre, l’aboutissement des différents projets et les mesures entreprises pour améliorer la qualité de la communication et de la connexion à internet, s’inscrivent dans la volonté des plus hautes autorités du Burkina Faso, de faire des TIC, un accélérateur de développement courant 2014.
Réagissant sur l’arrivée d’un quatrième opérateur sur le marché de la téléphonie mobile burkinabè longtemps annoncée, M. Kouldjati a expliqué que le dossier suit son cours conformément aux procédures.
Il a par ailleurs souligné que dans sa décision finale, le gouvernement tiendra compte du respect des conditions techniques et financières.
Répondant aux questions d’actualité nationale notamment marquée par une manifestation samedi de l’opposition contre des réformes politiques et l’implosion du parti présidentiel, le ministre de la Communication porte parole du gouvernement Alain Edouard Traoré a indiqué qu’en démocratie, l’arbitre finale ce sont les urnes.