Modification de l’article 37 ! «Il faut toujours dire la vérité à son ami et non le contraire » dixit Le Larlé Naaba Tigré #aOuaga

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Modification de l’article 37 ! «Il faut toujours dire la vérité à son ami et non le contraire » dixit Le Larlé Naaba Tigré

Publié le mercredi 22 janvier 2014 | L’Express du Faso

© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Politique : le Larlé Naaba explique sa démission du CDP à la presse
Mardi 21 janvier 2014. Ouagadougou. Le Larlé Naaba Tigré a animé une conférence de presse pour expliquer sa démission du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir)

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CDP: communiqué de presse suite à la séance ordinaire du 6 janvier

- 8/1/2014

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Activités des partis politiques 2014

Le Larlé Naaba Tigré a démissionné le 15 janvier 2014 du CDP et subsidiairement de la FEDAP/BC. Suite à ces évènements, il était face à la presse le mardi 21 janvier dernier pour dire pourquoi, il a quitté le navire.

C’est devant un parterre de chefs coutumiers et des jeunes fortement mobilisés que le Larlé Naaba Tigré a animé la conférence de presse. Elle a été marquée par un mot introductif, suivi de questions - réponses. Des démissionnaires comme, entre autres, Clément Sawadogo, Jean-Claude Bouda, Raymond Edouard Ouédraogo, Patrice Diessongo, ont pris part à cette rencontre avec la presse.

Pour le principal animateur de la rencontre, Le Larlé Naaba Tigré, tous les Burkinabè de l’intérieur comme de l’extérieur, aujourd’hui, sont témoins des polémiques profondes qui divisent notre pays. Puisque le CDP et la FEDAP/BC soutiennent la mise en place du Sénat et la modification de l’article 37, il dit avoir démissionné, étant donné qu’il appartient à ceux qui sont contre la mise en place du Sénat et la révision de l’article 37. Selon lui, le nombre de ceux qui sont contre ces options augmente de jour en jour ; en témoigne la grande mobilisation de la marche-meeting de l’opposition politique, le samedi 18 janvier 2014.

Il a relevé que sa qualité de chef coutumier est de veiller à la préservation et à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays. Et aussi, de travailler au plein épanouissement des populations car c’est le sens de son nom de baptême qu’il a choisi le jour de son intronisation le 26 février 1990. « Ce n’est ni par inimité ou par rejet de mes amis que j’ai pris cette position ; c’est une prise de responsabilité pour dire de faire attention afin que notre peuple ne connaisse pas ce que d’autres vivent aujourd’hui », a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, il a noté que le président du Faso, qui est son grand ami a construit la paix au Burkina Faso et a contribué à ramener la paix dans des pays victimes d’instabilité et de crises. Dans ce sens, il a indiqué : « je pense que nous devons travailler à ce que cette image ne soit pas ternie. Le président Blaise Compaoré est mon président et mon ami. Et il faut toujours dire la vérité à son ami et non le contraire ». Par rapport à la préservation de la paix, et selon lui, les questions de la mise en place du Sénat et de la modification de l’article 37 ne sont pas urgentes. La paix se construit au quotidien. « Dieu cache les choses, et le roi les scrute ».

Je souhaite que notre président scrute les choses et sache ce qui est bien pour notre pays. J’invite les gens à comprendre que la politique est un jeu, un art où chacun cherche à contribuer au développement du pays. Donc, il n’y a pas de raison à se faire la guerre », a-t-il ajouté. Pour les propos injurieux à son encontre, il a noté qu’ils ont été tenus devant plus de 70 personnes, mais qu’il a déjà pardonné.

Jules TIENDREBEOGO

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