Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Ministre de l’énergie et des mines, Salif Kaboré a entamé ce mardi une tournée officielle à Paris pour évoquer avec des partenaires français les potentialités du secteur minier burkinabé, a appris APA mardi auprès du ministère en charge des mines.
Ladite tournée s’inscrit dans le cadre de la mise en Å“uvre du partenariat établi entre le Burkina Faso et les membres du G8 pour approfondir la gouvernance et la transparence du secteur extractif dans ce pays. Ce partenariat est mis en Å“uvre par la France sur une durée de trois ans.
Au cours de cette visite, en plus de la conférence sur le thème « la transparence et la gouvernance dans le secteur extractif burkinabé », il présentera les grandes opportunités du secteur aux cercles d’hommes d’affaires français.
Le Burkina a obtenu en février 2013, sa déclaration de conformité à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
Le secteur minier du Burkina Faso concourt aujourd’hui à près de 20 % des recettes de l’à‰tat. Quatrième producteur d’or du continent, le pays dispose en outre d’un potentiel gisement de manganèse de niveau mondial ainsi que de ressources en nickel, phosphate, fer, graphite, plomb, pyrite et antimoine.
En 2010, au moins 60 entreprises internationales étaient impliquées dans l’exploration et l’exploitation minières, et notamment des sociétés australiennes, canadiennes et sud-africaines.
Avec plus de 600 permis actuellement attribués, le secteur minier est la deuxième source d’emploi au Burkina Faso et l’exploitation de l’or, répartie sur plus de 200 sites d’orpaillage, fait vivre environ 700 000 personnes.
Un nouveau code minier adopté en conseil de ministres en novembre 2013, sera agrée par le parlement avant juin 2014 et remplacera ‘ancien qui date de 2003.
