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Groupe parlementaire ADJ : «la nouvelle loi portant statut de l’opposition va rattraper ses géniteurs»
Publié le mardi 21 janvier 2014   |  FasoZine


Groupes
© aOuaga.com par A.O
Groupes parlementaires : l`ADJ fait son bilan
Mardi 21 janvier 2014. Ouagadougou. Les députés du groupe parlementaire de l`Alliance pour la démocratie et la justice (ADJ) ont animé une conférence de presse pour faire le bilan de leur action à l`Assemblée nationale


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La deuxième session parlementaire de l’année 2013 a pris fin le vendredi 23 décembre au Burkina Faso. Le groupe parlementaire Alternance Démocratique et Justice (ADJ), dans le souci d’informer l’opinion nationale de ses activités, a convié la presse ce mardi 21 janvier 2014 à une conférence de presse au siège du Chef de file de l’opposition burkinabè (CFOP). L’objectif, selon les conférenciers, est de faire le bilan des différentes prises de position de l’ADJ à l’Assemblée nationale et d’échanger sur l’actualité politique.

Entouré des honorables Stanislas Bénéwendé Sankara, Ablassé Ouédraogo, Dima (chef traditionnel et député) de Boussouma, le député Ibrahima Koné, président du groupe parlementaire ADJ, a d’abord dressé le bilan de l’année parlementaire 2013. On retiendra donc que des 19 projets de loi soumis aux députés, le groupe parlementaire ADJ a voté contre six, estimant que ces lois ne sont pas porteuses de véritables politiques de changement pour le bien être de la population et pour l’ancrage de la démocratie.

Il s’agit des projets de loi portant loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2013; de celui portant révision de la constitution du 2 juin 1991; du projet de loi portant loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2014; du projet de loi portant modification de la loi 006-2003/AN du 24 janvier 2003 relative aux loi de finances; de celui portant habilitation du gouvernement à autoriser par voie d’ordonnance la ratification des accords de financement des appuis budgétaires conclus entre le Burkina et les partenaires techniques et financiers et du projet de loi portant modification de la loi 009-2009/AN du 14 avril 2009 portant statut de l’opposition.

Dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale, on retient que le groupe ADJ a interpellé l’exécutif à travers une question d’actualité et 13 questions orales dont une avec débats. En outre, le groupe parlementaire a tenu ses deuxièmes journées parlementaires de l’année 2013, les 21 et 22 septembre dernier à Bobo-Dioulasso sur le thème: «Stratégies de lutte de l’opposition parlementaire contre la mise en place du Sénat avec son corolaire la révision de l’article 37».

En somme, le bilan est satisfaisant selon le député Brahima Koné pour qui 2014 sera certainement une année d’expression des aspirations profondes du peuple burkinabè sur plusieurs questions, aussi bien politiques que sociales. Toute en exhortant ses compatriotes à vivre en harmonie au-delà de leurs divergences politiques, Ibrahima Koné invite l’ensemble des acteurs de notre démocratie, à faire preuve de responsabilité. Le combat parlementaire pour 2014 restera le même, ajoute-t-il: «il s’agira pour nous de consolider les acquis, renforcer la cohésion au sein du groupe afin d’atteindre l’objectif commun, celui de dire ‘’NON’’ à une quelconque révision de l’article 37 et la mise en place du Sénat».

Se prononçant sur la récente loi portant statut de l’opposition burkinabè, l’honorable Ablassé Ouédraogo dit que ce sont ses géniteurs qui en subiront les conséquences. Tout en ajoutant: «c’est eux qui vont basculer dans l’opposition. Ils ont taillé la loi à leur mesure. Nous ne sommes qu’heureux à l’opposition de ce qui s’est passé au CDP parce que personne ne présageait la situation actuelle au Burkina». Par ailleurs, Me Bénéwendé Sankara, sans toutefois revenir sur les détails, estime que les propos du ministre Yacouba Barry lors du meeting du CDP le dimanche 19 janvier 2014 à Réo ne sont pas de nature à favoriser un climat de paix dans le contexte politique actuel.

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