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Sidwaya N° 7584 du 20/1/2014

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Saint siège: Le pape François reçoit les vœux du corps diplomatique
Publié le mardi 21 janvier 2014   |  Sidwaya




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L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Saint Siège, Eric Y. Tiaré a séjourné du 12 au 14 janvier 2014 au Vatican, à l’occasion de la présentation des vœux du corps diplomatique au Souverain pontife.

Avec les membres du corps diplomatique accrédités auprès du Saint Siège, il s’agissait, le 13 janvier, certes de sacrifier à une tradition, mais aussi de marquer une halte dans le parcours des relations internationales. Avec un chef d’Etat (Le Pape) dont l’autorité et l’influence morales ponctuent la marche du monde, il y a toujours des signes forts à décrypter. L’honneur est revenu à l’ambassadeur de la principauté de Monaco, doyen du corps diplomatique, de saluer l’action du Chef de l’Eglise catholique. Au nom de ses collègues ambassadeurs, Jean Claude Michel a traduit les meilleurs vœux de la communauté diplomatique accréditée, pour l’année 2014. En réponse, le Pape François est revenu sur des questions primordiales, selon sa vision à la tête de l’église catholique, qui jaillissent surtout de son cœur de pasteur, attentif aux joies et aux souffrances de l’humanité. La pierre angulaire de la vision du Pape demeure la famille, la fraternité et la paix. D’emblée, dans son adresse aux diplomates accrédités, le Saint-Père, originaire d’un pays du Sud, l’Argentine, a rappelé que le lexique familial, comme le relevait son prédécesseur Benoit XVI, « est un lexique de paix ». C’est donc autour d’une telle conviction que François a développé ses réflexions devant les diplomates du monde entier, faisant un tour d’horizon des actualités qui ont dominé l’année écoulée. La violence, corollaire de l’exclusion, de la haine, et de l’absence de solidarité, aura été omniprésente. C’est pourquoi, estime le chef de l’Eglise catholique, « un engagement commun de tous est utile pour favoriser une culture de la rencontre, parce que seul celui qui est en mesure d’aller vers les autres est capable de porter du fruit, de créer la communion, d’irradier la joie, de construire la paix ». Par conséquent, le Saint Père place beaucoup d’espérance pour la nouvelle année qui commence, pour les peuples, tant en Syrie, qu’au Liban, au Nigéria, en Centrafrique, au Mali… Pour la Centrafrique, actualité brûlante du moment, il faudrait que « l’attention de la Communauté internationale contribue à faire cesser les violences, à rétablir l’état de droit et à garantir l’accès des aides humanitaires, même dans les zones les plus reculées » soulignera le Chef de l’Eglise. La présentation des vœux du corps diplomatique a aussi offert l’occasion au pape François de condamner ce qu’il appelle la culture du « déchet », qui rime avec le « rejet ». Sous certaines latitudes, des quantités de nourritures sont gaspillées, tandis qu’ailleurs, se lit la négation de la dignité humaine, quand des personnes n’arrivent pas à se nourrir de façon suffisante. Ce rejet, plutôt ce déchet, c’est l’avortement, qui prive des enfants de la lumière qu’ils ne pourront jamais voir. C’est aussi, selon le Saint-Père, cette absence de sens de responsabilité fraternelle, devant les nombreuses victimes qui périssent en haute mer, et pour lesquelles il a appelé à plus d’humanisme, lors de sa visite à Lampedusa.

Le Burkina Faso rend hommage au pape François

C’est enfin ce manque de respect pour l’environnement, qui nécessite que « des politiques respectueuses de notre terre qui est la maison de chacun d’entre nous soient poursuivies ». Face à un tel tableau global peu reluisant, le Pape François a traduit la disponibilité du Saint-Siège, et en particulier de la Secrétairerie d’État, à collaborer avec les pays, pour favoriser ces liens de fraternité.
L’occasion de la présentation des vœux du corps diplomatique au Souverain pontife a permis à l’ambassadeur Eric Y. Tiaré d’exprimer la reconnaissance du gouvernement du Burkina Faso pour la nomination de l’archevêque de Ouagadougou, Monseigneur Philippe Nakellentuba Ouédraogo, comme cardinal ; cette nomination est intervenue seulement la veille. Au-delà de l’immense joie qui a envahi les cœurs des populations, des fidèles catholiques en particulier, l’Etat burkinabè place cette distinction sous le signe du raffermissement des relations diplomatiques avec le Saint-Siège. Après feu le Cardinal Paul Zoungrana, le Burkina s’enorgueillit d’offrir les compétences d’un de ses fils, pour servir l‘Eglise catholique, à un niveau aussi éminemment élevé. Un consistoire est prévu le 22 février prochain au Saint-Siège, qui consacrera la création des nouveaux cardinaux, qui sont au nombre de 16. Une importante délégation burkinabè est attendue à l’occasion des activités entourant ce consistoire.

Romain Auguste BAMBARA
Attaché de presse,
ambassade
du Burkina Faso à Paris
www.ambaburkina-fr.org
Service.presse@
ambaburkina-fr.org

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