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Sidwaya N° 7585 du 21/1/2014

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Stabilité au Mali: La MINUSMA rend compte au médiateur Compaoré
Publié le mardi 21 janvier 2014   |  Sidwaya


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© Présidence par DR
Sortie de crise au Mali:le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience le Professeur Abdoulaye Bathily et le général Jean Bosco Kazura
Dimanche 19 janvier 2014. Palais présidentiel de Ouagadougou.


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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a accordé une audience à une délégation de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), conduite par son représentant spécial adjoint, Pr Abdoulaye Bathily, le dimanche 19 janvier 2014 à Ouagadougou.

Du contenu des échanges qu’il a eus avec le président du Faso, Blaise Compaoré, ce dimanche 19 janvier 2014, le représentant spécial adjoint de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Pr Abdoulaye Bathily, a soutenu s’être entretenu avec le maître des céans sur l’évolution du dossier malien et ce, d’autant plus que le président Compaoré est le médiateur désigné de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En outre, il a relevé qu’il est nécessaire d’accélérer le processus de paix au « pays de Soundiata Kéita ». A cet effet, il a affirmé son optimisme après les concertations qu’il a menées auprès des différents acteurs impliqués dans ce dossier. « Nous sommes confiant que le dossier va connaître une évolution dans les prochains jours », a-t-il mentionné. Pr Bathily a reconnu que la situation au Mali s’est beaucoup normalisée depuis le 18 juin 2013, date de la signature des Accords préliminaires de Ouagadougou (APO). « Depuis lors, il y a eu l’élection présidentielle. Le Mali est maintenant doté d’un président légitime qui a formé un gouvernement qui fonctionne. Des élections législatives ont été organisées et une nouvelle Assemblée nationale va être mise en place dans les jours à venir. Donc, les deux piliers de la République sont maintenant bien en place. Ce sont des pas importants faits dans l’évolution positive de la situation », a-t-il estimé. A l’entendre, à l’heure actuelle, il est question d’aller dans le sens de ce qui a été dégagé par la résolution 2 100 du Conseil de sécurité du 25 avril 2013 et les APO. Dans ce contexte, il a indiqué que la MINUSMA va poursuivre des discussions autour d’un certain nombre de points que sont le cantonnement menant au désarmement, à la démobilisation, la réinsertion des combattants mais également le déploiement des services sociaux de base au Nord du Mali avec l’appui de la communauté internationale. A son avis, une autre perspective est l’organisation d’un séminaire axé sur les leçons apprises des accords passés. « Il y a eu plusieurs crises au Mali et des accords ont été signés. Malheureusement, ceux-ci ont connu des rebondissements. L’ensemble des partenaires a considéré qu’il est nécessaire de faire un bilan avant d’entrer dans de nouveaux pourparlers inclusifs », a-t-il ajouté. A ceux qui disent que les APO restent sans suite, Pr Abdoulaye Bathily a martelé qu’ils sont toujours en cours. « Le chemin menant à une sortie de crise est difficile. Pour arriver à la paix, il faut emprunter une voie escarpée. Ce n’est pas une ligne droite, il y a des hauts et des bas mais nous sommes confiants. Avec les appuis de toutes les bonnes volontés, il y a des avancées réelles », a-t-il évoqué. Ne pensez-vous pas qu’avec l’entrée en jeu de l’Algérie c’est la fin de la médiation burkinabè ? A cette question, le représentant spécial adjoint de la MINUSMA a répondu par la négative. Et de poursuivre que plusieurs bonnes volontés s’expriment pour solutionner le conflit au « pays de Soundiata Kéita ». « Aucune intervention n’est de trop si elle va dans le sens de la paix. Le Mali a besoin de l’appui de tous ses voisins. On ne peut pas penser à la stabilisation de la situation dans ce pays sans l’intervention des pays avec lesquels il partage des frontières communes, surtout dans ce vaste espace sahélien où l’économie criminelle s’est installée. On a besoin de la collaboration de tous », a-t-il noté. Par ailleurs, il a confié que, de plus en plus, des réfugiés rejoignent en grand nombre le Mali et que cela est un « signe encourageant ».

Nestor BAKI



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