Les ministères en charge de la Sécurité, de la Communication et de la Justice ont procédé le lundi 20 janvier 2014 à Ouagadougou, à la montée des couleurs nationales. Par ce geste, les trois départements entendent cultiver le civisme et la citoyenneté en leur sein.
La montée des couleurs a toujours été un moment pour les fils et filles d’un même pays d’affirmer leur appartenance à la nation. Ce lundi 20 janvier 2014, les agents des ministères en charge de la Communication, de la Sécurité et de la Justice avec à leur tête, le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité (MATS), Jérôme Bougouma, ont répondu à cet appel.
Il est 7 heures, dans la cour qui abrite les trois départements ministériels. « Un garde à vous » invite les uns et les autres à se mettre en disposition pour la montée des couleurs nationales. Debout comme un seul homme, tous les agents reprennent en chœur le Ditanyè. Quelques instants après, ce sont des poignées de main et des accolades qui ont marqué la fin de la montée des couleurs. Par cet acte, a expliqué le Secrétaire général (SG) du MATS, Sadou Sidibé, il s’agit de montrer que les agents des différents départements constituent une nation. Et, au-delà de leurs clivages, qu’ils soient religieux ou politiques, c’est le drapeau qui les unit. Selon lui, cet héritage se doit d’être protégé et transmis à la future génération. Et c’est pourquoi, il a soutenu que ce geste ne doit pas se limiter aux services publics. « Le civisme doit se cultiver dès le bas âge, et pour cela, que ce soit dans les écoles, les lycées ou les lieux de regroupement, il faut que les gens aient le sentiment et le réflexe d’honorer les couleurs, d’aimer le pays ou le défendre en toute circonstance », a laissé entendre M. Sidibé. Instituée par le gouvernement, la montée des couleurs dans les administrations publiques se veut être un cadre de culture du civisme et de patriotisme. Et le SG d’avouer qu’il va créer un brassage entre les membres des différents ministères. « Ce matin, vous remarquez que ce sont les personnels du ministère de la Justice, ceux de l’Administration territoriale et de la Sécurité et ceux de la Communication qui se sont retrouvés pour chanter le Ditanyè. Quoi qu’on dise, ce sont des moments forts pour pouvoir se sentir Burkinabè », a-t-il indiqué.
