Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
NTIC
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7287 du 2/11/2012

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles

 Météo


Comment

NTIC

Promotion d’intégration par les télécommunications : Le Burkina Faso et le Niger désormais interconnectés par fibre optique
Publié le vendredi 2 novembre 2012   |  Sidwaya


Gilbert
© Autre presse
Gilbert Noël Ouédraogo.
Ministre en charge des Transports, des postes et de l’économie numérique (MTPEN)


 Vos outils




L’ONATEL-SA du Burkina et la Société nigérienne des télécommunications (SONITEL) ont mené en commun des travaux d’interconnexion. La cérémonie d’inauguration de cette interconnexion par fibre optique entre les deux pays a eu lieu le 29 octobre 2012 à Fada N’Gourma, en présence des ministres en charge des télécommunications du Burkina Faso et du Niger.

L’interconnexion par fibre optique entre le Burkina Faso et le Niger est un acte majeur et concret que l’ONATEL-SA du Burkina et la Société nigérienne des télécommunications (SONITEL) posent pour consolider les liens de solidarité et de fraternité qui unissent les deux pays. Elle vient renforcer également la capacité en gestion du trafic international entre ONATEL-SA et les pays de la sous-région. D’une longueur de 176 km, la réalisation du tronçon Burkina-frontière du Niger a coûté 1,5 milliard de francs CFA. Le lancement officiel de cette interconnexion intervenu le 29 octobre 2012 à Fada N’Gourma, a été matérialisé par une coupure de ruban qui a réuni le ministre des Transports, des postes et de l’économie numérique, Gilbert Noël Ouédraogo, celui de la Communication et des nouvelles technologies de l’information du Niger, Salifou Labo Bouché et les responsables de l’ONATEL et de la SONITEL. Pour le Ministre burkinabè en charge des télécommunications, Gilbert Noël Ouédraogo, cette inauguration revêt une importance particulière en ce sens qu’elle relève de l’esprit de fraternité entre les deux pays. Le directeur général de l’ONATEL-SA, Mohammed Morchid a signifié qu’avec cette interconnexion, une nouvelle ère de relations s’ouvre pour les deux opérateurs leaders dans leur pays respectif et offre l’opportunité aux populations concernées de communiquer entre elles dans des conditions les plus optimales. « Depuis la privatisation, notre ambition est de faire de l’ONATEL-SA un fleuron de l’économie burkinabè et sous-régionale. Aujourd’hui ONATEL-SA s’affirme comme l’une des entreprises dont la responsabilité sociale est reconnue pour sa contribution à la création de plusieurs milliers d’emplois directs et indirects », a souligné M. Morchid.

Il a rassuré de la disponibilité de ONATEL-SA à travailler dans le sens du renforcement de leurs capacités en matière d’intégration et de communication entre les peuples de l’espace sous-régional. Il a également renouvelé l’engagement de son institution à jouer pleinement sa partition dans le développement et la promotion des technologies de l’information et de la communication. « Nous envisageons la construction d’autres liaisons en fibre optique à travers le pays afin de créer des boucles de sécurisation du trafic », a-t-il projeté. Le Ministre en charge des télécommunications du Niger, Salifou Labo Bouché, a exprimé sa satisfaction pour la réalisation de cette infrastructure technologique. Selon lui, c’est à tout point de vue, un puissant levier de croissance qu’aucune nation qui aspire à son développement économique et social ne peut se priver. « C’est dire que le déploiement d’une telle infrastructure technologique haut débit, est une exigence impérieuse de modernité et de développement durable au 21e siècle », a fait savoir M. Salifou.
Il a, par ailleurs, mentionné que malgré les progrès réalisés en termes de taux de couverture et de pénétration des services TIC, son pays connaît un important déficit de connectivité, par l’insuffisance, voire l’inexistence d’infrastructures de communication large bande, accessibles sur l’ensemble du territoire et interconnectées aux autoroutes de l’information. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, le Niger se réjouit de la réalisation par le Burkina Faso, de ce tronçon manquant, qui non seulement lui permettra de renforcer sa connectivité régionale et internationale large bande, mais aussi et surtout de disposer d’une solution de back-up en cas de rupture. « Cette liaison viendra certainement contribuer à la réduction des tarifs des droits de passage pour accéder aux différents câbles sous marins », a ajouté le ministre nigérien. Du reste, les deux ministres ont salué les efforts consentis par l’ONATEL et la SONITEL. Avec les responsables de ces opérateurs, tous ensembles, ils ont traduit leur reconnaissance aux partenaires tels que l’UEMOA, la CEDEAO, l’Union internationale des télécommunications, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement. Ils ont fait une mention particulière à l’UEMOA qui a conduit ce projet communautaire dans le cadre de son programme d’actions pour l’amélioration des télécommunications.

Kowoma Marc DOH
dohmarc26@yahoo.fr

 Commentaires