Journée de la Côte D’Ivoire : La première Dame Chantal Compaoré « fière » de l’artisanat africain #aOuaga

Art et Culture

Journée de la Côte D’Ivoire : La première Dame Chantal Compaoré « fière » de l’artisanat africain

Publié le vendredi 2 novembre 2012 | Sidwaya

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Lutte contre le trafic transfrontalier des enfants : leurs Excellences Mmes Dominique Ouattara et Chantal Compaoré prennent d`importantes décisions à Ouagadougou
Mardi 23 octobre 2012. Ouagadougou (Burkina Faso). En visite d`amitié et de travail dans le cadre de la lutte contre le trafic transfrontalier des enfants, la Première dame de Côte d`Ivoire, Mme Dominique Ouattara a une importante séance de travail avec son homologue du Faso, Mme Chantal Compaoré

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Le 7e jour du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), jeudi 1er novembre dernier, a été dédié à la Côte d’Ivoire. Et pour l’occasion, la marraine, l’épouse du président du Faso, Chantal Compaoré, s’y est rendue pour constater de visu les réalités artisanales de ce pays.

Dès la matinée, l’ambiance qui régnait au pavillon marron où se cotoient le plus d’exposants ivoiriens laisse présager un grand jour pour le pays de l’Eléphant. Un joli décor avec un poster géant du président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara y trône. Un groupe de balafonistes entretient l’assistance avec des sonorités musicales. Les arrivées du ministre ivoirien de l’Artisanat et de la promotion des petites et moyennes entreprises, Sidiki Konaté et de l’ex-representant du facilitateur dans la crise ivoirienne, Boureima Badini , annoncent celle imminente de la première Dame. Le dispositif ainsi mis en place, Chantal Compaoré, fait son entrée au pavillon marron, accueillie par les autorités présentes et de la presse nationale et internationale qui n’ont pas marchandé le deplacement pour l’occasion. Dans ce pavillon, elle passe en revue presque tous les stands ivoiriens. Aussi, elle n’a pas manqué de se faire plaisir, en contemplant les expositions d’autres pays comme Madagascar, le Congo, le Tchad, le Togo, le Cameroun, la Guinée Conakry, l’Allemagne, l’Afrique du Sud etc. Elle marque un petit temps d’arrêt au stand « Hortensia création ». Là, Mme Compaoré a été informée que la propriétaire des lieux, styliste-modéliste, a 45 ans de couture. Annonce qui a ébahi l’assistance. Vers la sortie, se trouve un autre lieu où sont exposés les produits de l’artiste d’art contemporain, Léon N’Guetta, bien connu du SIAO. A première vue, la première Dame s’exclame : « j’allais demander d’après lui ! ». Après ce pavillon, Chantal Compaoré a continué son périple au pavillon jaune et à celui baptisé Soleil levant du Japon. Au pavillon jaune, elle a pu apprécier les chemises, les trousses etc. d’un jeune styliste ivoirien Seydou Zakané qui participe à son 3e salon. Rendant un hommage à la première Dame qui a accepté être la marraine de cette journée dédiée à la Côte d’Ivoire, le ministre Sidiki Konaté a remarqué que le SIAO est aujourd’hui, une référence en Afrique et « il faut maintenant franchir le cap et faire en sorte que les produits du salon puissent se retrouver ailleurs comme en Europe ». Il a informé que les chefs d’Etat africains ont pris l’engagement de faire de l’artisanat un secteur-clé dans le développement de leur pays « et le SIAO offre l’opportunité à toute l’Afrique de se réunir pour relever le défi ». Evoquant la concurrence déloyale souvent décriée par les artisans africains, le ministre ivoirien en charge de l’artisanat conseille : « rendons-nous d’abord compétitifs et vous verrez qu’on ira avec les autres sur le marché mondial ». Chantal Compaoré a traduit sa fierté de constater que les Africains ont pris à bras le corps le secteur de l’artisanat. « J’ai pu voir à travers cette visite, de belles œuvres de modélistes, les nouvelles collections de Pathé’o etc... Le constat est que le SIAO a évolué et la créativité aussi. Je souhaite qu’il s’ouvre à d’autres pays du Nord. J’espère que les organisateurs du SIAO et les pays vont s’atteler à ce que nous puissions voir à l’avenir, d’autres productions partout dans le monde », vœu de Chantal Compaoré.

Yves OUEDRAOGO

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