Lors d’une assemblée générale tenue le jeudi 16 janvier 2013, à Ouagadougou, les acteurs du conseil scientifique et technique du centre culturel des forces armées ont fait le bilan de l’année écoulée et proposé des perspectives pour celle en cours. Cet atelier a été placé sous la présidence du ministre de le Défense nationale et des Anciens combattants, Blaise Compaoré.
Les acteurs du conseil scientifique et technique des forces armées nationales se sont réunies, lors d’un atelier général, le jeudi 16 janvier dernier, pour réfléchir sur l’avenir du musée de l’armée et analyser les différentes propositions de ses membres afin d’améliorer la visibilité de ce musée et par là-même, faire sa promotion pour que la population burkinabè sache qu’il existe un tel musée et qui mérite d’être visité. « Nous allons aussi mettre l’accent sur la communication et encourager surtout la jeunesse à venir visiter ce musée », a confié Tanly Alimata Sawadogo, directrice du musée national. Un projet pour la mise en place d’une exposition sur les guerres en Afrique est en voie. Par ailleurs, Tanly Alimata Sawadogo a fait remarquer que l’accent sera mis sur le public, mais également sur la communication, pour faire connaître le musée à la population.
L’intérêt d’un centre culturel
des armées
Quant à l’intérêt d’un centre culturel des armées, Tanly Alimata Sawadogo, directrice du musée national, a fait remarquer que cela permettra de sauvegarder « ce que nous avons comme patrimoine militaire qui n’est pas beaucoup connu ». Elle va plus loin en soulignant le fait que le centre culturel permettra également de voir ce qui a été déjà fait au niveau des forces armées et ce qui va être fait pour permettre à la jeunesse d’aimer et de s’approprier tout ce qu’il y a comme connaissance au niveau de l’histoire et du patrimoine des forces armées.
Les acquis
Concernant les acquis, le Lieutenant colonel Remi Couboura, responsable dudit centre, a laissé entendre que malgré sa création en 1999 et son fonctionnement en 2003, des infrastructures sont en train d’être implantées pour servir de centres de loisirs, en plus d’une salle d’exposition. Malgré ces acquis, de nombreuses difficultés subsistent tel que le manque de personnel. Pour parer à ces insuffisances, les acteurs du centre culturel des armées ont entrepris des initiatives avec des partenaires de certaines structures culturelles qui ont permis d’obtenir une panoplie d’objets. Pour plus de visibilité du centre, le Lieutenant-colonel Remi Couboura, responsable du centre, a laissé entendre que les journées portes-ouvertes du 53e anniversaire des forces armées nationales s’inscrivaient dans cette dynamique. « Nous avons aussi fait des formations au niveau des autres musées de la ville de Ouagadougou », a-t-il conclu.