Le gouvernement burkinabé vient d’adopter une Stratégie nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ainsi que son Plan d’actions 2014-2016, a appris APA vendredi auprès du ministère de l’économie et des finances.
Au Burkina Faso, le gouvernement au regard de ses engagements nationaux et internationaux, a pris des dispositions au plan national qui garantissent un cadre juridique et institutionnel, indique-t-on.
Ainsi a été créé en juillet 2008, la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui est chargée de la coordination de toutes actions de lutte contre ces deux fléaux.
La stratégie proposée repose sur l'identification des lacunes, des vulnérabilités et risques que présente notre pays en matière de blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et les principales actions envisagées afin de les corriger, tout en tenant compte de la vision de l'avenir et des objectifs du gouvernement.
La mise en œuvre de ladite stratégie devrait favoriser la mise en place d'un environnement financier sain et durable et contribuer à restaurer les valeurs morales citoyennes, et également le respect des engagements internationaux pris par le Burkina.
Ces objectifs s'inscrivent aussi dans l'orientation globale du gouvernement définie dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) visant à faire de la bonne gouvernance un instrument de développement durable et d'émergence de l'économie nationale.