Le jeudi 16 janvier 2014, s’est tenue au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale une cérémonie de signature de l’accord-cadre de coopération entre la République fédérale démocratique d’Ethiopie et le Burkina Faso. Il s’est agi pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Yipènè Bassolé, et le ministre des Affaires étrangères de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, Adhanom Tédros, de procéder à la signature dudit accord-cadre.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Yipènè Bassolé, et le ministre des Affaires étrangères de la République d’Ethiopie ont procédé à la signature d’un accord-cadre de coopération, le jeudi 16 janvier 2014, à Ouagadougou. A cet effet, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale a exprimé ses vœux de santé, de paix et de progrès à la délégation éthiopienne. A L’issue de la signature, il a affirmé que cet acte est la preuve que les distances géographiques ne sont pas des obstacles pour deux peuples « épris de paix, de liberté et de justice et qui veulent œuvrer ensemble pour le développement, le progrès et la solidarité internationale».
La création d’une grande commission mixte de coopération
A travers cet accord de coopération, les deux gouvernements ont donc convenu de créer une grande commission mixte de coopération. Il s’agit d’un cadre juridique approprié à partir duquel ils pourront insuffler une dynamique nouvelle à leur coopération bilatérale, a expliqué Djibrill Yipènè Bassolé. A l’en croire, la tenue de la première session de la commission, envisager pour les mois à venir, leur permettra assurément d’approfondir les échanges bilatéraux et de promouvoir davantage la coopération dans des secteurs stratégiques tels que le commerce, l’industrie , l’artisanat, le tourisme, l’éducation, la santé, l’environnement, l’élevage, les mines, les transports, la culture, le sport, etc. En outre, les deux pays partagent la même conception du droit international, la même aspiration à un monde plus juste, plus libre et plus harmonieux. En cela, le ministre des affaires étrangères de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, Adhanom Tédros, a insinué que les deux pays vont travailler à se partager des expériences dans plusieurs domaines comme l’agriculture, l’élevage, la santé, l’éducation, la culture, et à se soutenir mutuellement. Pour Djibrill Yipènè Bassolé, compte tenu que Ethiopia Airlines dessert Ouagadougou, cela va faciliter les échanges au plan humain et commercial. Il a assuré que le Burkina ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre réussie de l’accord-cadre qu’ils viennent de conclure. En rappel, le ministre d’Etat a avancé que l’Ethiopie, admise dans la société des Nations le 28 septembre 1923, a joué un rôle actif dans le monde et dans les affaires africaines. « Membre de l’organisation des Nations unies dès 1945, elle fût l’un des Etats fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine, de nos jours Union africaine, dont elle abrite le siège », a-t-il partagé.
L’Ethiopie et le Burkina œuvrent pour la paix et la stabilité dans la sous-région
A entendre le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Yipènè Bassolé, l’Ethiopie, tout comme le Burkina, œuvre beaucoup pour la paix et la stabilité dans la sous-région. En cela, il a salué les inlassables efforts menés par le gouvernement éthiopien, sous le leadership du président Hailemariam Desalegn, dans le but de ramener la paix en Afrique de l’Est et principalement en Somalie, au Soudan et au Soudan du Sud. Il déclare que le Burkina soutient pleinement les efforts de paix, car convaincu qu’aucun développement n’est possible dans un environnement d’instabilité et de violence. Par ailleurs, il souhaite que la coopération entre les deux pays se développe davantage au profit des peuples des deux Etats .
