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Sidwaya N° 7582 du 16/1/2014

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Démissions au Sein du Cdp : la section du Houet donne la « vraie information » à Toussiana et Péni
Publié le jeudi 16 janvier 2014   |  Sidwaya


Politique
© aOuaga.com par A.O
Politique : le CDP fait sa rentrée
Samedi 5 octobre 2013. Ouagadougou. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) a effectué sa rentrée politique 2013-2014 qui a été placée sous le thème “Le renforcement de la démocratie par la mise en oeuvre des réformes politiques et des mesures pertinentes en faveur du bien-être des populations“


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La section provinciale du Houet du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a entamé, le lundi 13 janvier 2014, une tournée d’information dans ses sous-sections, sur les démissions au sein du parti. A Toussiana et à Péni, elle a appelé ses militants à la vigilance et à l’union.

Après la démission de 88 membres du Bureau politique national (BPN) du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) sur les 680 que compte le parti, la section provinciale du Houet du CDP a entrepris une campagne d’explication. A Toussiana et Péni qui ont marqué le 13 janvier 2014 le début de cette campagne, le secrétaire général, Salia Sanou et une importante délégation composée des députés et des maires du parti, entre autres, ont tenu à porter la « vraie information » aux militants du parti. Pour Salia Sanou, les démissions du CDP ne sont qu’une goutte d’eau dans la mer. En effet, a-t-il estimé, les démissionnaires sont tous des « ex » du parti : « ex-maires », « ex-présidents ou responsables du parti », « ex-députés ». A l’entendre, leur départ est synonyme d’un manque de démocratie de leur part. « Le parti ne se résume pas à une personne. Le CDP a jugé qu’il faut une alternance dans la conduite du parti. Et comme ils ne sont plus aux affaires, ils estiment qu’il n’y a pas de démocratie », a-t-il expliqué aux populations. Sur la question de la modification de l’article 37 de la Constitution et la mise en place du Sénat, Salia Sanou a expliqué aux militants que ceux qui contestent aujourd’hui leur effectivité ont été les responsables du parti au Congrès du CDP en 2012. « S’ils estiment qu’ils ne sont plus d’accord, ils devaient demander un congrès extraordinaire pour discuter de la question. Ils ne l’ont pas fait et ils ont préféré quitter le parti », a-t-il ajouté. La série de questions-réponses qui s’en est suivie a notamment porté sur la destination des démissionnaires, les rumeurs de la volonté du chef de l’Etat de préparer son petit frère pour le remplacer à la Présidence et le remplacement des "partants". Des réponses, on retiendra, selon les responsables provinciaux du CDP, que les démissionnaires seront certainement remplacés à travers le renouvellement des instances du parti. Par ailleurs, a soutenu Salia Sanou, le président du Faso n’a jamais dit qu’il allait se faire remplacer par son petit frère. « De toute façon, nous sommes en démocratie et François Compaoré est un citoyen comme tous les autres Burkinabè. S’il veut être président, il se présentera et le peuple en décidera », a-t-il renchéri. A Toussiana comme à Péni, les jeunes et les femmes ont rappelé leurs préoccupations, à savoir le chômage, le manque d’eau potable, d’écoles dans les villages, de moulins. A entendre la section provinciale du Houet du CDP, une rencontre se tiendra avec les sous-sections du parti pour recenser les besoins des populations et trouver les voies et moyens de les résoudre.

Jean-Marie TOE

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