Le lundi 15 janvier 2013, 447 policiers ont prêté serment au Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Cette prestation de serment qui a concerné les agents, les assistants et les contrôleurs s’inscrit dans la dynamique de régularisation du statut de tout le personnel de la police municipale.
« Je jure et promet de bien et fidèlement remplir mes fonctions et d’observer, en tout, les devoirs qu’elles m’imposent ». C’est par cet acte de foi que les 447 policiers municipaux ont prêté serment, le lundi 15 janvier dernier, au Tribunal de grande instance de Ougadougou. Ils sont au total 2 contrôleurs, 38 assistants et 407 agents. La prestation de serment est un acte juridique qui est prévu dans les textes régissant le corps de la police municipale et qui stipule dans son décret du 31 décembre 2012 portant organisation des emplois spécifiques de la police municipale, dans son article 8, qu’après leur sortie, les agents, les assistants, les contrôleurs et les inspecteurs de police municipale doivent prêter serment devant le Tribunal de grande instance du ressort de leur lieu de service (trois mois après leur prise de fonction). Et la cérémonie du 15 janvier 2013 vient concrétiser cet engagement. « Il y a des agents qui ont environ 15 à 18 ans de service et qui viennent aujourd’hui de prêter serment. C’est parce que le texte vient d’être pris et signé le 31 décembre 2012. Donc, il faut se rattraper pour ne pas être dans l’illégalité », a laissé entendre Adama Pamtaba, chargé de communication de la police municipale de Ouagdaogou. « Aujourd’hui, nous sommes en train de régulariser la situation de tout le personnel de la police municipale de Ouagadougou », a déclaré Clémént Ouongo, directeur de la police municipale de Ouagadougou. Tout le personnel de la police municipale du Burkina va suivre, parce qu’avec l’adoption en 2012 des nouveaux textes, il est fait obligation désormais à tout le personnel de prêter serment. Clémént Ouongo confie que par cet acte, les agents devront prendre conscience de leur rôle combien important dans la société. « La police municipale est une police administrative chargée de l’ordre public », a-t-il conclu. Et à Sébastien Ouédraogo, contrôleur de police municipale, qui vient de prêter serment, de dire qu’aujourd’hui, l’appellation a changé au niveau de la police municipale. « Nous avons enfin un nouveau statut qui oblige tout le monde à prêter serment », a-t-il dit. A l’en croire, cet acte juridique leur permettra d’accomplir leurs missions dans la légalité. A sa suite, Saga Jean Gnébga, assistant de police municipale, qui a aussi prêté serment, est tout à fait satisfait car, à l’en croire, « c’est pour être conforme aux textes que nous sommes là ce matin ». Amidou Guiré, agent de police municipale, lui aussi a prêté serment. Il n’a pas manqué de souligner que le nouvel acte juridique est salutaire et rappelle le devoir, la citoyenneté et amène l’agent à bien faire son travail .
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