Bobo Dioulasso, Les premiers responsables de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), se sont retrouvés du 13 au 15 janvier 2014 à Bobo-Dioulasso, dans le cadre de leur réunion annuelle. A l’occasion, ils ont dressé le bilan des activités de l’année écoulée et échangé sur les questions d’intérêt pour la vie de l’Agence.
Les responsables de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) ambitionnent faire de l’espace aérien de l’Agence, une zone de navigation fiable. Pour y parvenir, les premiers responsables comptent sur le concours de tous, d’où la tenue de leur réunion annuelle du 13 au 15 janvier 2014 à Bobo-Dioulasso sur le thème : « Le travail en équipe ». L’objectif de la rencontre, selon le directeur général de l’Agence, Amadou Ousmane Guitteye, est de renforcer l’esprit d’équipe et la cohésion au sein des cadres dirigeants. A cette occasion, les représentants, directeurs d’écoles et délégués du directeur général aux activités aéronautiques ont dressé le bilan des activités de l’année écoulée, afin de se fixer de nouveaux objectifs. De plus, les échanges ont porté entre autres, sur la production des états financiers, l’exécution budgétaire 2014 et la sensibilisation aux nouveaux textes de gestion des marchés. A entendre M. Guitteye lors de la cérémonie d’ouverture, la direction générale de l’ASECNA a institué cette réunion annuelle afin de permettre aux responsables des centres opérationnels, écoles et services centraux de faire le bilan de l’année écoulée afin de fixer les priorités pour les mois à venir, et d’échanger sur les questions d’intérêt pour la vie de l’Agence.
L’avion, un outil de développement
Aussi, précise-t-il, les échanges vont porter sur les défaillances et les difficultés enregistrées dans la gestion du trafic aérien, car la sécurité de la navigation aérienne constitue le cœur du métier de l’Agence. Et de poursuivre que le continent africain va connaitre au cours des prochaines années, un accroissement sensible de son trafic aérien. C’est la raison pour laquelle, a-t-il indiqué, son agence a décidé d’anticiper cette évolution en procédant à l’extension de la surveillance dans tous les centres. Il sera ainsi question de l’installation des radars au cours des prochains mois dans 11 centres opérationnels de l’ASECNA, dont celui de Ouagadougou. Pour M. Guetteye, tous ces investissements ont pour but d’aider les Etats à développer leur aviation civile commerciale. Et d’ajouter que l’avion n’est plus un moyen de transport de luxe, mais plutôt un véritable outil de développement. Pour le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo, le gouvernement burkinabè accorde une priorité au secteur du transport aérien. Et cela se traduit, dit-il, par les ambitieux projets tels que la construction du futur aéroport de Donsin et les importants travaux de modernisation et de réhabilitation des plateformes aéroportuaires tant à Ouagadougou qu’à l’intérieur du pays. « Cette ambition repose largement sur le partenariat solide avec l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar », a ajouté M. Ouédraogo. Aussi a-t-il confié, les récentes réalisations visibles de ce partenariat sont, entre autres, la construction d’un Centre délégué d’information en vol (CDIV) à Ouagadougou et la nouvelle tour de contrôle, le nouveau bloc technique, les différents travaux de modernisation et d’équipement de l’aérogare passagers ainsi que le salon d’honneur à Bobo-Dioulasso. A l’occasion, le ministre Jean Bertin Ouédraogo a renouvelé au nom du gouvernement, sa gratitude à l’ASECNA. Il a nourrit l’espoir que les conclusions des échanges permettront de relever les nombreux défis de l’agence.