Le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, a procédé, le 21 août 2012, au sein de son institution, à la signature d’un accord de don avec la secrétaire exécutive de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique, Frannie Léautier. D’un montant d’environ 800 millions de F CFA, le don permettra au Centre international de formation des acteurs locaux (CIFAL) de renforcer les acquis de la première phase et de financer les activités de la seconde phase. La cérémonie a connu la présence du ministre en charge des Collectivités territoriales, Jérôme Bougouma.
Simon Compaoré, le maire de la ville de Ouagadougou, a exprimé toute la joie qui est la sienne, après avoir procédé à la signature de l’accord de don avec la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), ce 21 août 2012 à Ouagadougou. Pour lui, le don dont l’institution CIFAL (Centre international de formation des acteurs locaux) vient d’être bénéficiaire, sera d’un apport important. Il a signifié qu’un tel don de la part d’un partenaire financier à l’endroit d’une collectivité territoriale n’est pas fréquent, encore que le montant est important. 1 600 000 dollars américains, soit environ 800 millions de F CFA, c’est le montant de l’accord de don dans le cadre de la deuxième phase du CIFAL. Le maire de la capitale du Burkina Faso a fait savoir que ce don permettra de « renforcer les acquis de la première phase du CIFAL. Dans la deuxième phase donc, des mesures favorables sont encore nécessaires pour permettre aux acteurs locaux de mieux s’assumer, surtout quand on sait que les compétences transférées aux acteurs locaux sont croissantes et renferment de grands enjeux et défis à relever ». Enchanté par un tel acte, Simon Compaoré dira d’ailleurs qu’il s’agit d’un « pain bénit ». Cette aide sera utilisée pour les populations de la ville de Ouagadougou mais, le CIFAL s’investira à former des acteurs d’autres villes de l’Afrique francophone. La secrétaire exécutive de la Fondation, Frannie Léautier, dans son discours, a salué les relations fructueuses qui existent entre son institution et la mairie de la commune de Ouagadougou. Frannie Léautier a d’ailleurs confié que cet accord de don à un tel montant est la suite logique de la 47e session de l’ACBF. Aussi, elle a mentionné que le Burkina Faso est une véritable terre d’investissement et la signature de l’accord marque un nouveau jalon dans la coopération entre l’ACBF et le CIFAL. La secrétaire exécutive a, par la suite, énuméré les différents projets qui existent au Burkina Faso. Pour elle, l’urbanisation de la planète nécessite que les efforts soient démultipliés et que la collaboration soit également de rigueur et les collectivités locales fortement interpellées. Elle a précisé que le programme d’aide de l’ACBF mettra en œuvre trois composantes et activités liées à la formation, à la mise en réseau et au soutien institutionnel au CIFAL. Les résultats attendus tiennent à l’amélioration des compétences des acteurs locaux dans la gestion du développement local et des services publics ainsi qu’à la reconnaissance du CIFAL comme centre d’excellence en renforcement des capacités en matières de décentralisation et de développement local en Afrique. Pour ce qui est déjà fait, Frannie Léautier a ajouté que l’ACBF est satisfaite des activités réalisées par le CIFAL. Il convient de noter que la signature de l’accord a connu la présence de Jérôme Bougouma, ministre en charge des Collectivités territoriales.
