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Le Maouloud et la politique se disputent la Une des journaux burkinabè
Publié le mercredi 15 janvier 2014   |  Agence de Presse Africaine


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Ouagadougou (Burkina Faso) - Les quotidiens burkinabè reçus à APA ce mercredi, ont abordé la fête de Maoulod, marquant la naissance du prophète de l’Islam, célébrée la veille dans le pays, ainsi que la politique avec la situation au sein du parti majoritaire qui enregistre des démissions en cascade.

« Célébration du maouloud : Paix et bénédictions au centre des prêches », titre le journal privé Le Quotidien, là où le quotidien gouvernemental Sidwaya arbore : « Maouloud 2014 : Prière pour la paix au Burkina Faso ».

La commémoration de la naissance du prophète Mohamed (ou fête du Maouloud) est intervenue dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 janvier 2014 sur toute l’étendue du territoire burkinabè.

« Dans la région du Nord, elle a été marquée par la présence du chef du gouvernement, Beyon Luc Adolphe Tiao, à Ramatoulaye, à Tansaliga et à Ouahigouya (Trois localités au Nord du Burkina)», rapporte Sidwaya.

Le journal le Quotidien revient sur la situation au sein du parti présidentiel, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) avec ce titre : « Démission au CDP : Une bouffée d’oxygène pour la démocratie ».

En effet, selon ce journal, avec la prochaine création du parti des démissionnaires du CDP, le paysage politique burkinabè connaitra une véritable recomposition.

« Les trois grands blocs que constituaient le CDP, l’ADF/RDA et le CFOP (avec comme leader l’UPC), vont devoir s’accommoder d’une nouvelle force politique », commente notre confrère qui reconnait que certes, « le nouveau parti n’ayant pas encore affronté les urnes, on ne peut juger de son réel poids sur l’échiquier politique national ».

Le commentateur précise que rien qu’à voir ceux qui sont appelés à conduire le prochain parti créé par les démissionnaires du CDP, on peut préjuger qu’il pèsera lourd dans les échéances électorales à venir.

Et la présidentielle de 2015, renchérit Le Quotidien, pourrait servir de test de popularité, si les trois caciques du CDP, démissionnaires, que sont Salif Diallo, Roch Marc Christian Kaboré et Simon Compaoré décidaient de présenter un candidat.

De son coté, L’Observateur Paalga revient sur le discours de la ministre de la Promotion de la femme, à l’occasion de la présentation de voeux à la première dame en titrant : «Nestorine Sangaré : Le mot de trop ».

Le journal qualifie de sortie aussi hasardeuse que malheureuse du ministre de la Promotion de la femme et du Genre, Nestorine Sangaré.

Selon ce commentaire, c’est au moment où les Burkinabé se posent, anxieux, des questions sur l’aboutissement de ce bras de fer entre contempteurs et zélateurs du déverrouillage de la loi fondamentale que certains hauts responsables de l’Etat choisissent d’en ajouter au tourment de leurs compatriotes.

« En effet, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des vÅ“ux «des filles et femmes du Burkina» à la première Dame, Chantal Compaoré, le samedi 11 janvier 2014, la ministre Sangaré, contre toute attente, s’est fendue d’une intervention dont le ridicule le dispute à l’incongruité », relate Paalga.

APA

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