S’il y ‘a bien une maladie que les gens semblent ignorer ou alors négliger, c’est bien l’hépatite B. Elle est une maladie grave du foie causée par le virus de l’hépatite B (VHB). Aussi grave et mortelle, l’hépatite B s’attaque à toutes les tranches d’âge.
Maladie grave du foie causée par le virus de l’hépatite B (VHB), elle est extrêmement infectieuse et a pratiquement les mêmes modes de transmission que le VIH/SIDA, cependant son virus est 50 à 100 fois plus infectieux que le VIH. Le virus de l’hépatite B ou (VHB) se propage par contact avec le sang et d’autres liquides organiques (notamment le sperme, les sécrétions vaginales et le lait maternel). Quoique le VHB puisse infecter les personnes de tous âges, les jeunes adultes et les adolescents courent le plus grave risque. Le VHB attaque directement le foie, provoquant une maladie grave, des lésions hépatiques et dans certains cas la mort.
Les différents modes de transmission sont les suivants :
le contact sexuel (vaginal, anal ou buccogénital) avec une personne infectée ;
le partage d’aiguilles, de drogues par intraveineuse et d’attirail pour l’injection des stupéfiants ;
l’emploi de rasoirs ou d’aiguilles à tatouage contaminés ;
la grossesse et/ou l’accouchement (exposition périnatale) ;
l’exposition professionnelle au sang ou à d’autres liquides organiques d’une personne infectée.
Quoique rare, la transmission au sein de la famille (transmission sans exposition sanguine, sexuelle ou périnatale reconnue) de l’hépatite B a été documentée principalement parmi les jeunes enfants vivant avec des membres de la famille porteurs de l’hépatite B. On pense que le virus est très probablement transmis à travers une exposition ignorée aux membranes ou à de petites coupures dans la peau.
L’hépatite virale B est d’importance majeure en santé publique. Elle touche à un moment ou à un autre de la vie plus d’une personne sur trois dans le monde et provoque deux millions de décès chaque année .Deux milliards de personnes au monde seraient infectées par le Virus de l’hépatite B, dont 350 millions seraient porteurs chroniques du virus, la majeure partie des personnes infectées vivant dans les pays en développement. Les prévalences en Afrique Subsaharienne augmentent le potentiel épidémique de l’hépatite B dans cette région du monde. Le Burkina Faso est classé par l’OMS parmi les Pays où la prévalence du VHB est haute (8 %).
Bien qu’il n’y ait pas de remède pour le virus de l’hépatite B, il existe un vaccin sûr et efficace permettant de prévenir l’infection. Ce vaccin, disponible depuis 1982, se fait en trois piqûres. Il fournit une protection contre l’hépatite B chez 90 à 95 % des personnes vaccinées. Se faire vacciner est le meilleur moyen de réduire le risque de contracter l’hépatite B.
Il est conseillé d’administrer le vaccin aux personnes suivantes :
les agents de santé ;
les personnes se livrant à des comportements à haut risque (notamment les rapports sexuels sans préservatif, les rapports sexuels avec de multiples partenaires, le partage d’aiguilles) ;
tous les bébés ;
les adolescents ;
les gens vivant avec des personnes infectées par le VHB ;
les personnes vivant dans des régions ayant des taux élevés d’infection à VHB.
De nombreuses personnes souffrant de l’hépatite B n’ont pas de symptômes ou n’en ont que de légers. Toutefois, certaines gens présentent des symptômes semblables à ceux de la grippe ou ont l’ictère (jaunissement de la peau). Les symptômes de l’hépatite B incluent :
• la fatigue ;
• la nausée ou les vomissements ;
• la fièvre et les refroidissements ;
• des urines foncées ;
• des selles liquides ;
• le jaunissement des yeux et de la peau (ictère) ;
• une douleur au côté droit, pouvant irradier dans le dos.
L’hépatite B est diagnostiquée grâce à des analyses de sang. Un examen du sang de routine, comprenant une analyse de la fonction hépatique, signale l’infection. En outre, une analyse de sang spécifique de dépistage du virus permet d’établir un diagnostic décisif de l’hépatite B.
En outre, d’autres moyens de réduire les risques incluent :
utiliser des préservatifs pendant les rapports sexuels (chaque fois qu’il se peut qu’un partenaire sexuel soit prédisposé au VHB, y compris les partenaires habituels non vaccinés ou non infectés auparavant) ;
limiter le nombre de ses partenaires sexuels ;
éviter de partager des aiguilles, des drogues par intraveineuse et l’attirail pour l’injection des stupéfiants ;
éviter le perçage de la peau ou le tatouage ;
pratiquer les précautions standard si l’on est un agent de santé ;
manipuler avec précaution tout objet susceptible d’avoir du sang infecté par le VHB (par exemple les rasoirs, les brosses à dents, les pinces à ongles, les serviettes hygiéniques).
Cependant, en cas d’infection par le VHB, il est conseillé de prendre attache avec un gatrologue afin de bénéficier d’une meilleure prise en charge qui permettra la réduction de la propagation du virus dans l’organisme.