Les 70 députés du groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) ont pris position par rapport aux démissions de plus de 70 membres du Bureau politique national du parti. Dans la déclaration ci-dessous signée par 69 membres du groupe parlementaire - le Larlé Naba Tigré est le seul élu qui n’a pas apposé sa signature au bas du document -, ils réaffirment leur soutien au chef de l’Etat, au parti et à ses premiers responsables et s’étonnent des arguments des démissionnaires.
Le dimanche 5 janvier 2014, un groupe de militants de notre Parti, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), a déposé sa démission. Ainsi ces ex-militants reprochent à notre Parti, un manque de démocratie interne, et s’insurgent contre la mise en place du Sénat et d’une éventuelle révision de l’article 37 de notre Constitution.
Le constat que l’on peut faire est qu’il s’agit là d’une manœuvre de déstabilisation de notre Parti qu’ils savent profondément enraciné au sein de notre peuple comme l’ont démontré les élections de décembre 2012. En effet, malgré les complots de tous genres orchestrés depuis leur départ volontaire de la tête de notre parti en mars 2012, les signataires de la lettre de démission n’ont eu de cesse d’entretenir une atmosphère malsaine contre notre Parti et ses responsables.
Aujourd’hui, le masque est tombé : c’est pourquoi, nous, députés du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) invitons notre peuple et l’ensemble de nos militants au calme et à la vigilance.
Après analyse, comment ne pas s’étonner des arguments faciles et non convaincants que les démissionnaires avancent pour justifier leur acte. Après avoir présidé pendant de si longues années aux destinées de notre Parti, évoquer le manque de démocratie interne comme cause de leur départ est pour le moins, surprenant et appelle à beaucoup d’interrogations sur leurs motivations réelles et profondes.
Emboucher comme l’opposition la trompette de l’article 37 et du Sénat, nous renforce dans l’idée que les causes réelles de cette démission sont certainement liées à un agenda personnel caché dont les rapports de force en présence au sein du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) pourraient entraver l’exécution.
En tout état de cause, nous, Députés du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) :
- réaffirmons notre soutien au président Blaise COMPAORE et à son programme « Bâtir, Ensemble, un Burkina Emergent » ;
- renouvelons notre confiance au Parti et au Secrétariat Exécutif National ;
- exprimons notre engagement total à soutenir les institutions de notre Pays et le gouvernement ;
- invitons les militants sincères et loyaux du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) à renforcer davantage notre cohésion pour un Burkina prospère et émergent.