Économie
Secteur informel au Burkina Faso: Le MICA enseigne les conditions de son financement
Publié le jeudi 9 janvier 2014 | AIB
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© Le Quotidien par Bénéwindé Bidima
Semaine nationale de l`internet : l`emploi des jeunes au menu de la 9e édition Vendredi 25 octobre 2013. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le ministre de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat, Arthur Kafando, a donné le coup d`envoi de la 9e édition de la Semaine nationale de l`internet (SNI) qui se déroule du 25 octobre au 2 novembre sous le thème "TIC et emploi des jeunes". Photo : Arthur Kafando, ministre de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat et représentant du Premier ministre à la cérémonie |
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Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a organisé un atelier d’information sur les fonds de financements existants au Burkina Faso. La rencontre s’est faite au profit des acteurs du secteur informel de Bobo-Dioulasso, le vendredi 27 décembre 2013.
Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) porte à la connaissance des acteurs du secteur informel de Bobo-Dioulasso les dispositifs de financement de leurs activités existants au Burkina Faso. Pour ce faire, il a organisé un atelier d’information au profit des acteurs concernés, le vendredi 27 décembre dans la cité de Sya. La rencontre s’inscrit dans le cadre des mesures sociales, en son volet communication, adoptées par le gouvernement en septembre dernier, afin d’améliorer les conditions de vie des populations.
Il s’est agi de donner l’information sur la mesure 4, à savoir le « Renforcement des fonds nationaux », aux acteurs du secteur informel de Bobo-Dioulasso. A entendre le chargé d’étude au MICA, Christian Somda, « la particularité de cet accompagnement est de mettre en avant les Centres de gestion agrée (CGA) qui sont des structures du MICA pour accompagner les entrepreneurs qui sont confrontés aux problèmes de financement ». Il est ainsi question, pour les acteurs du secteur informel, de prendre attache avec lesdits centres qui leur apporteront une assistance dans le montage du dossier de crédit, a dit M. Somda. Car, a-t-il-ajouté, l’organisation du document de crédit constitue la véritable difficulté à surmonter afin de bénéficier des fonds de financements existants au Burkina Faso. En ce qui concerne les structures d’appui financier disponibles au « Pays des Hommes intègres », ce sont notamment le Fonds d’appui au secteur informel (FASI), le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA) et le Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE). A cela, s’ajoutent l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME), le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) et le Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR). Ces structures ont, entre autres, pour missions, d’accompagner les opérateurs économiques dans la création d’entreprises structurées, en leur accordant des crédits remboursables, d’offrir aux PME les rudiments élémentaires pour une gestion efficiente de leurs affaires, de promouvoir la création et la consolidation des emplois, de construire un bassin de PME dynamiques et compétitives et d’offrir des services connexes pour la mise en œuvre des activités financées.
Boubié Gérard BAYALA
Siaka TRAORE (Stagiaire)
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