L’ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault, a effectué une visite, le mercredi 8 janvier 2014, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Objectif, présenter ses vœux à toute l’équipe de la CENI et s’enquérir des dispositions prises pour l’organisation pratique des élections présidentielles de 2015.
C’est le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Barthélémy Kéré, lui-même, qui a accueilli l’ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault, à son arrivée dans les locaux de ladite institution. Les deux hommes se sont ensuite entretenus après une visite rapide des locaux. Au nom de ses collaborateurs, Barthélémy Kéré a souhaité la bienvenue à l’ambassadeur Gilles Thibault au sein de l’institution qu’il dirige depuis août 2011.
Cette visite, a-t-il indiqué, témoigne de la disponibilité de l’homme pour une bonne collaboration entre la CENI et l’ambassade de France. Aussi, dénote-t-elle une fois de plus, selon lui, de l’engagement de la France à accompagner cette structure dans sa mission de gestion des élections au Burkina. Avec l’ambassadeur de France au Burkina, il a principalement été question de l’organisation pratique des élections présidentielles de 2015. Mais avant, le président de la CENI a procédé à une présentation synthétisée de sa commission, en vue de permettre à l’ambassadeur de mieux appréhender les attributs et les missions de celle-ci, lui qui vient d’être nouvellement nommé au Burkina. Les principales missions de la CENI, a-t-il indiqué, sont entres autres, la constitution, la gestion et la conservation du fichier électoral national. Aussi la CENI est-elle chargée, selon lui, de l’organisation et de la supervision des opérations électorales et référendaires.
La France témoigne de son soutien à la CENI quant à l’organisation des élections présidentielles de 2015
Pour en revenir à l’organisation des élections de 2015, il n’est plus un secret pour personne que le défi majeur à relever reste le vote, pour la première fois, des Burkinabés vivant à l’étranger.
Pour sa réussite, a confié Barthélémy Kéré, la CENI a entrepris plusieurs actions. Et à lui d’affirmer : « Nous avons déjà enclenché la dynamique en effectuant des missions dans certains pays pour nous enquérir de leurs expériences en la matière, afin de mieux affiner notre mode opératoire ». De plus, a-t-il signifié, la CENI a engagé des concertations avec la classe politique et la société civile au cours du mois de décembre 2013. Ce qui leur aurait permis de prendre en compte les préoccupations et observations des uns et des autres afin de consolider le mode opératoire que la CENI veut, selon lui, consensuel. Après cet exercice, a-t-il poursuivi, il ne restera plus qu’à procéder à la déclinaison du mode opératoire, au plan pratique. Mais, aucun soutien ne sera de trop dans cette procédure. C’est pourquoi l’ambassadeur de France au Burkina a réaffirmé son soutien quant à l’organisation matérielle de ces prochaines échéances électorales. Ce soutien se manifestera, entre autres, selon lui, par la mise à disposition d’observateurs et des ressortissants français, à la demande des autorités burkinabè, pour la supervision du scrutin. De plus, a-t-il confié, la France entend partager son expérience en ce qui concerne l’innovation majeure de ces votes qui est la participation des Burkinabès vivant à l’étranger. Ce qui est important, a-t-il précisé, c’est qu’il y a un engagement de l’appareil diplomatique et consulaire au profit de l’organisation de ces élections. Tout en saluant l’engagement de la France, Barthélémy Kéré a souhaité que celle-ci apporte son soutien aux organisations de la société civile dans leur travail de sensibilisation de la population .
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