Certains promoteurs et cadres des Bâtiments et travaux publics (BTP) de la région des Hauts-Bassins ont bénéficié, du 28 au 30 décembre 2013, d’une formation en « procédures de passations des marchés publics ». Une initiative de Kiswendsida Salif Ouédraogo, Administrateur général de GECER S.A. Elle répond à sa promesse faite à l’occasion de son élection comme membre consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), de faire du renforcement des ressources humaines son cheval de bataille. Ce séminaire qui « ne sera pas le dernier », selon l’initiateur, a été financé par GECER Fondation. Témoignage du formateur et de quelques participants à la fin des travaux.
Augustin Salambanga, formateur
« Je suis professeur permanent à l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF). Lorsque j’ai été sollicité pour cette formation en procédures de passation de marchés publics, je n’ai pas hésité un instant, parce que c’est le domaine où je dispense les cours. Je suis tout de suite venu. Actuellement les marchés publics ont une grande importance dans nos pays, compte tenu du fait qu’une réforme est engagée au niveau des pays de l’UEMOA, pour faire en sorte que les procédures soient transparentes et les optimiser. Cela va faire perdre moins de temps, permettre d’avoir des infrastructures de qualité. Nous parlons d’infrastructures, parce qu’on a à faire à des bâtisseurs du secteur des BTP. Des entrepreneurs de la région des Hauts-Bassins.
Nous avons rappelé, dans un premier temps, les principes généraux qui guident la commande publique. On n’est pas rentré en profondeur dans les procédures de passation des marchés publics. Nous nous sommes surtout attardés sur les procédures de marchés de travaux, parce que qui dit entrepreneurs en BTP, dit travaux. Les participants ont été très assidus, et c’est très encourageant. Ce genre de formation est important pour la région. C’est important de savoir comment monter un bon projet, un bon dossier d’appel d’offres, postuler à un avis d’offres lancé par l’administration, par la commune ? C’est un plus que les entrepreneurs de la région doivent avoir. N’oublions pas qu’aujourd’hui, un entrepreneur de Bobo-Dioulasso peut aller prendre un marché au Niger, au Mali, en Côte d’Ivoire, bref, dans l’espace UEMOA. Il y a une ouverture totale dans la communauté. Il faut que nos entrepreneurs soient au même niveau que les autres, voire en avance sur eux. C’est un monde d’excellence et de compétition, il faut être à la pointe ».
Ferdinand Ouédraogo, Directeur d’EOF de OGM
« Ce que je peux dire, c’est un réel plaisir pour nous de recevoir ces connaissances de la part d’un collègue. Je lui dis grandement merci ! C’est un véritable outil pour améliorer nos connaissances ».
Klabèrè Konaté, Directeur général d’EKLAF
« Cette formation à laquelle nous venons de participer a été d’un grand intérêt pour nous. Personnellement, j’étais en train de monter un dossier pour un appel d’offres. Il y a beaucoup de choses que j’ignorais. Cette formation me permettra de présenter de bonnes offres désormais. Il y a des choses que je ne maîtrisais pas au niveau des dossiers d’appel d’offres. Au sortir de cette formation, je suis très content parce que je vais pouvoir présenter de bonnes offres et je suis sûr d’avoir des marchés ».
Jean Christophe Congo, EBCPC/JB (82)
« Ce séminaire de formation nous a réellement apporté beaucoup de choses. La formation a porté sur la passation des marchés publics. Elle était vraiment intéressante. Elle nous sera très utile parce qu’elle nous a permis de découvrir et de comprendre tout le système des marchés publics. C’est une formation qui a été la bienvenue. Nous souhaitons longue vie à son initiateur, et nous lui disons grand merci ».
Madame Marie Compaoré, ECCO (83)
« Je suis ingénieur de travaux en génie civil. Tout d’abord, je voudrais dire tous mes remerciements aux organisateurs. Cette formation a été un véritable succès parce que nous avons appris beaucoup de choses. Particulièrement les procédures de passation des marchés publics au Burkina Faso. Cela permettra aux entrepreneurs de présenter des offres économiquement avantageuses ».
Madame Adam Doumbia, ATI
« A mon niveau, j’ai trouvé que la formation était bien encadrée. On a acquis beaucoup de choses ; comment doit se dérouler la passation des marchés publics, les procédures à suivre, et surtout à bien lire les clauses du contrat avant de le signer. De façon générale, ça va, et j’espère que d’autres personnes pourront dire autant que mois. En tout cas, je dis merci à Salif Ouédraogo, l’initiateur, et à Monsieur Salambanga, le formateur ».
