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Burkina: démission au sein du parti de Compaoré, un "non événement" (resp)
Publié le mardi 7 janvier 2014   |  AFP


Etats-Unis
© Présidence par DR
Etats-Unis d`Amérique : Blaise Compaoré rencontre la diaspora burkinabè
Samedi 21 septembre 2013. Washington DC. Le président du Faso Blaise Compaoré a rencontré les ressortissants burkinabè de la capitale fédérale des Etats-Unis d`Amérique et de sa région


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OUAGADOUGOU - Le parti du président burkinabè Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a qualifié mardi de "non-évènement", la démission en cascade, lundi,de plusieurs figures du parti, y voyant un acte "d’ingratitude".

L’ex-chef du parti présidentiel et ancien président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, ainsi que l’ancien et charismatique maire de la capitale Ouagadougou (1995-2012), Simon Compaoré, membres fondateurs du CDP avaient présenté leur démission lundi pour "profond désaccord sur la conduite et l’orientation actuelle du parti".

De nombreux anciens ministres dont Salif Diallo, autrefois très proche et
homme de confiance de Blaise Compaoré, ont quitté également le parti.

"Quand on sait les très hautes fonctions occupées par les trois premiers des démissionnaires, l’on ne peut qu’arriver à la triste réalité de l’ingratitude envers celui-là qui les a construits avec patience et générosité", a réagi le secrétaire exécutif du CDP, Assimi Kouanda, dans le communiqué.

Pour M. Kouanda, "cette démission est, en elle même, un non-événement dans la mesure où tout le monde savait depuis longtemps que ces ex-camarades étaient de plus en plus enfermés dans une logique (...) pour faire aboutir coûte que coûte leurs ambitions personnelles".

Ces anciens barons du régime ont dénoncé "les méthodes de gestion (du parti) fondées sur l’exclusion, la délation, les intrigues, l’hypocrisie, la coterie".

Ces démissionnaires ont désapprouvé la mise en place "aux forceps du Sénat et la modification de l’article 37, limitant le nombre de mandats présidentiels".

L’opposition au président burkinabè a appelé à une journée "de protestation" le 18 janvier contre la modification de la Constitution qui permettrait à M. Compaoré de se présenter en 2015 pour un troisième quinquennat.

Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987 par un coup d’État, a effectué deux septennats (1991 et 1998), avant qu’un amendement modifiant la durée du mandat présidentiel ne lui permette d’être élu pour deux quinquennats (2005 et 2010).

str-ck/eak/jmc



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