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L’Observateur Paalga N° 8532 du 7/1/2014

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Chef de file de l’Opposition : journée nationale de protestation le 18 janvier
Publié le mardi 7 janvier 2014   |  L’Observateur Paalga


Politique
© aOuaga.com par A.O
Politique : l`opposition appelle à une journée nationale de protestation
Lundi 6 janvier 2014. Ouagadougou. Le chef de file de l`opposition politique, Zéphirin Diabré, a animé une conférence de presse au cours de laquelle il annoncé l`organisation d`une journée nationale de protestation le 18 janvier contre la mise en place du Sénat et les veilléités de modification de l`article 37 de la Constitution sur la limitation du mandat présidentiel. Photo : Zéphirin Diabré, chef de file de l`opposition politique


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Ce 6 janvier au siège du Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré et ses camarades ont animé leur premier point de presse de l’année 2014. Au menu, le communiqué n°1 de l’état-major permanent de crise (EMPC), mis en place en décembre dernier, annonçant une journée de protestation nationale le 18 prochain devant réunir tous les opposants et démocrates ; ainsi que la démission massive de caciques du CDP de cette formation politique.

«C’est bon ? On peut commencer ?» Ce sont les premiers mots du président de l’Union pour le changement (UPC), président du Chef de file de l’opposition (CFOP), Zéphirin Diabré, avant d’introduire la première rencontre de l’année avec les médias. Après les salutations d’usage et les vœux qui siéent en début d’année, l’ancien directeur Afrique et Moyen Orient d’Areva, a présenté ses compagnons autour de la table.

Il s’agit de Djézouma Sanon, président de l’UPDS et responsable de l’organisation des manifestations de l’opposition ; de Me Bénéwendé Sankara, président de l’UNIR/PS ; d’Ablassé Ouédraogo, président du Faso Autrement, et de Jean Hubert Bazié, président du parti Espoir.

Puis s’ensuit un sommaire bilan de l’année 2013 dressé par le maître de céans : «Les observateurs seront unanimes pour reconnaître qu’elle a été surtout marquée par une confrontation multiforme entre notre peuple et le pouvoir de la quatrième République autour des questions touchant à la vie de notre nation». Zeph est notamment revenu sur les «meetings historiques du 29 juin et du 28 juillet 2013» organisés sous la houlette de l’opposition politique et qui ont sonné le réveil des consciences.

Une lutte qui a porté ses fruits, à en croire Diabré, qui en veut pour preuve l’arrêt du processus de mise en place du Sénat ainsi que des mesures d’accompagnement sociales au bénéfice de tous les Burkinabè.

Mais le patron de l’UPC poursuit en dénonçant l’intention clairement affichée par Blaise Compaoré de réviser l’article 37 de la Constitution et d’imposer le Sénat contre vents et marées. Ce qui d’ailleurs a conduit l’état-major permanent de crise (EMPC) à se saisir de la question puis à publier son communiquer n°1.

Un message lu solennellement aux médias par le Dr Jean Hubert Bazié, président du parti l’Espoir. La quintessence de cette déclaration, c’est l’annonce de la Journée nationale de protestation qui se tiendra le 18 janvier 2014. A l’intérieur du pays tout comme à Ouagadougou, soutient Djézouma Sanon, le responsable de l’organisation des manifestations de l’opposition, toutes les forces seront mobilisées pour barrer la route à Blaise Compaoré et les siens dans leurs tentatives de maintenir celui-ci au pouvoir.

A travers une marche-meeting avec les mêmes propriétés organisationnelles qu’en juillet dernier, tous les opposants ont été appelés à sortir massivement. Une protestation qui marquera le départ d’une série de manifestations dont le but final n’est autre que le départ du Compaoré du pouvoir en 2015.

Quid des «nouveaux opposants»

«Serez-vous prêts à accueillir les nouveaux opposants (les démissionnaires du CDP) dans vos rangs et ne craignez-vous pas une opposition parallèle qui pourrait vous reléguer au second rang ?», demande un confrère aux conférenciers. Tous y sont allés de leurs réponses aussi variées qu'insolites, mais convergeant dans le même sens : ils sont les bienvenus.

Morceaux choisis : «Tout mouvement qui vise à affaiblir le CDP renforce l’opposition», a déclaré Djézouma Sanon. «Nous sommes tous des Burkinabè et en ce qui concerne l’article 37 et le Sénat, nous sommes en phase. Pour nous, ils sont les bienvenus tant qu’ils travaillent selon notre plan», a ajouté Ablassé Ouédraogo.

Puis Zéphirin Diabré de corroborer ces propos en ajoutant : «Toutes les forces qui peuvent nous aider à atteindre l’alternance sont les bienvenues. C’est le départ de la refondation de notre démocratie. Après cet épisode, personne ne pourra faire plus de deux mandats au Burkina. On va mettre nos vieilles palabres de côté pour atteindre ensemble nos objectifs, en dépit de tout. Bien sûr, s’ils le veulent».

M. Arnaud Ouédraogo

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