Le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation a procédé le mardi 30 octobre 2012 à Ouagadougou, à la validation du document de la Politique nationale de la recherche scientifique et technologique (PNRST) et du Plan d’actions prioritaires (PAP) 2013-2015.
Après le lancement officiel du processus d’élaboration du document de la Politique nationale de la recherche scientifique et technologique (PNRST) en juillet dernier, les acteurs de la recherche scientifique et de l’innovation se sont retrouvés mardi 30 octobre 2012 à Ouagadougou, pour la validation dudit document. Une Politique qui constitue une des priorités du département de la recherche, comme l’a souligné son premier responsable,
Le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation a procédé le mardi 30 octobre 2012 à Ouagadougou, à la validation du document de la Politique nationale de la recherche scientifique et technologique (PNRST) et du Plan d’actions prioritaires (PAP) 2013-2015.
Après le lancement officiel du processus d’élaboration du document de la Politique nationale de la recherche scientifique et technologique (PNRST) en juillet dernier, les acteurs de la recherche scientifique et de l’innovation se sont retrouvés mardi 30 octobre 2012 à Ouagadougou, pour la validation dudit document. Une Politique qui constitue une des priorités du département de la recherche, comme l’a souligné son premier responsable,
Pr Gnissa Isaïe Konaté.
De nombreux pays développés, selon le monde de la recherche scientifique et de l’innovation, ont pu relever les défis du développement grâce aux progrès réalisés dans le domaine de la recherche scientifique et technologique. C’est ainsi que le Burkina Faso a aussi pris la résolution de faire de la recherche scientifique et de l’innovation, un des principaux leviers de son développement socioéconomique en élaborant le PNRST. Ce document de politique qui fixe les grandes orientations du secteur, se veut désormais le cadre référentiel pour l’ensemble des acteurs de la recherche au plan national. Le Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, Gnissa Isaïe Konaté a noté que le premier Plan d’actions prioritaires (PAP) 2013-2015, qui l’accompagne a été élaboré afin de permettre l’opérationnalisation de la Politique nationale de la recherche pendant les trois prochaines années. ‘’La Politique nationale de la recherche scientifique et technologique (PNRST) est le document de base qui va guider l’ensemble des activités des recherches scientifiques et technologiques au niveau du Burkina, c’est la raison pour laquelle son élaboration a associé toutes les institutions impliquées dans la recherche’’, a-t-il ajouté. Il a en outre expliqué que le Plan d’actions prioritaires (PAP) est un ensemble d’activités regroupées en programmes déclinés en actions qu’il faut mener, afin de concrétiser cette politique nationale. Le ministre Konaté a, par ailleurs, relevé quelques difficultés qui freinent le secteur de la recherche au Burkina Faso. Il s’agit entre autres, de l’insuffisance du financement public pour la mise en œuvre des programmes de recherche, l’absence d’un schéma-directeur national dans les activités de recherche, la faible valorisation des résultats issus de la recherche. ‘’Tous ces aspects constituent une des faiblesses majeures dans la recherche et c’est ce qui fait que les activités sont conduites par des financements extérieurs en fonction des priorités’’, a déploré le ministre en charge de la Recherche, Pr
Gnissa Isaïe Konaté.
Au regard de l’état actuel du système de la recherche scientifique et technologique au Burkina Faso, trois défis majeurs sont à relever. Ce sont, le développement de la recherche scientifique, la valorisation des acquis et la création de synergie.
Le directeur général de la Recherche scientifique et technologique et de l’innovation, Jean Noël Poda, a pour sa part indiqué que cet atelier revêt une grande importance car il est le fondateur de l’ensemble de la Politique nationale en matière d’activités de recherche et de technologie au Burkina Faso. ‘’La validation de ce document va permettre à tous les secteurs d’activités de la recherche de s’en référer pour que le gouvernement puisse en tirer de façon synergique la substance pour le développement’’, a soutenu M.Poda.
Les activités qui seront menées après la validation du document selon le directeur général, est de mettre d’une part tous les acteurs en synergie autour du plan national de recherche et de l’innovation, et d’autre part toutes les ressources humaines, matérielles et financières pour atteindre les objectifs visés dans la recherche.
Les attentes des populations vis-à-vis de la recherche scientifique et technologique ne sauraient être comblées sans une vision stratégique et des orientations claires et précises dans ce secteur. Le document à finaliser, sera donc soumis au Conseil des ministres pour adoption.
Afsétou SAWADOGO
De nombreux pays développés, selon le monde de la recherche scientifique et de l’innovation, ont pu relever les défis du développement grâce aux progrès réalisés dans le domaine de la recherche scientifique et technologique. C’est ainsi que le Burkina Faso a aussi pris la résolution de faire de la recherche scientifique et de l’innovation, un des principaux leviers de son développement socioéconomique en élaborant le PNRST. Ce document de politique qui fixe les grandes orientations du secteur, se veut désormais le cadre référentiel pour l’ensemble des acteurs de la recherche au plan national. Le Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation, Gnissa Isaïe Konaté a noté que le premier Plan d’actions prioritaires (PAP) 2013-2015, qui l’accompagne a été élaboré afin de permettre l’opérationnalisation de la Politique nationale de la recherche pendant les trois prochaines années. ‘’La Politique nationale de la recherche scientifique et technologique (PNRST) est le document de base qui va guider l’ensemble des activités des recherches scientifiques et technologiques au niveau du Burkina, c’est la raison pour laquelle son élaboration a associé toutes les institutions impliquées dans la recherche’’, a-t-il ajouté. Il a en outre expliqué que le Plan d’actions prioritaires (PAP) est un ensemble d’activités regroupées en programmes déclinés en actions qu’il faut mener, afin de concrétiser cette politique nationale. Le ministre Konaté a, par ailleurs, relevé quelques difficultés qui freinent le secteur de la recherche au Burkina Faso. Il s’agit entre autres, de l’insuffisance du financement public pour la mise en œuvre des programmes de recherche, l’absence d’un schéma-directeur national dans les activités de recherche, la faible valorisation des résultats issus de la recherche. ‘’Tous ces aspects constituent une des faiblesses majeures dans la recherche et c’est ce qui fait que les activités sont conduites par des financements extérieurs en fonction des priorités’’, a déploré le ministre en charge de la Recherche, Pr Gnissa Isaïe Konaté.
Au regard de l’état actuel du système de la recherche scientifique et technologique au Burkina Faso, trois défis majeurs sont à relever. Ce sont, le développement de la recherche scientifique, la valorisation des acquis et la création de synergie.
Le directeur général de la Recherche scientifique et technologique et de l’innovation, Jean Noël Poda, a pour sa part indiqué que cet atelier revêt une grande importance car il est le fondateur de l’ensemble de la Politique nationale en matière d’activités de recherche et de technologie au Burkina Faso. ‘’La validation de ce document va permettre à tous les secteurs d’activités de la recherche de s’en référer pour que le gouvernement puisse en tirer de façon synergique la substance pour le développement’’, a soutenu M.Poda.
Les activités qui seront menées après la validation du document selon le directeur général, est de mettre d’une part tous les acteurs en synergie autour du plan national de recherche et de l’innovation, et d’autre part toutes les ressources humaines, matérielles et financières pour atteindre les objectifs visés dans la recherche.
Les attentes des populations vis-à-vis de la recherche scientifique et technologique ne sauraient être comblées sans une vision stratégique et des orientations claires et précises dans ce secteur. Le document à finaliser, sera donc soumis au Conseil des ministres pour adoption.