Ministère des ressources animales et halieutiques : Une famille vulnérable, une vache laitière en 2014 #aOuaga

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Ministère des ressources animales et halieutiques : Une famille vulnérable, une vache laitière en 2014

Publié le mardi 7 janvier 2014 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Mardi 16 Avril 2013. Ouagadougou. Atelier régional sur la prévention conflit Agriculteurs-Éleveurs
photo : Jérémie Ouedraogo ministre des ressources animales

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Le Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire fait le bilan de l’année 2013

- 21/12/2013

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Activités gouvernementales 2013

Le lundi 6 janvier 2014, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémie Ouédraogo, a fait à la presse le bilan des activités réalisées en 2013 et présenté les perspectives pour 2014, au Centre de promotion de l’aviculture villageoise (CPAV), à Ouagadougou.

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémie Ouédraogo, a fait la synthèse du bilan des activités 2013 de son ministère et dégagé les perspectives pour l’année 2014, le lundi 6 janvier 2014, au Centre de promotion de l’aviculture villageoise. Pour ce qui est des activités qui ont marqué l’année 2013, le ministre a cité en premier lieu l’agrandissement des prérogatives de son ministère, « avec la nouvelle mission qui couvre la promotion et le développement des ressources halieutiques ». A l’en croire, cela traduit une marque de confiance qui les interpelle afin que ce sous-secteur connaisse un développement important sur le plan alimentaire et économique du Burkina. Le second fait important qu’il a souligné est la quiétude et la sécurisation dans l’exploitation des ressources naturelles des éleveurs. « Là-dessus, nous pouvons retenir comme activité majeure la tenue des ateliers dans toutes les 13 régions du Burkina, conclue par les assises nationales sur les conflits autour de l’exploitation des ressources naturelles », a relaté le ministre des Ressources animales et halieutiques. Selon lui, aujourd’hui, ils sont arrivés à des conclusions faisant l’objet de recommandations très fortes visant à prévenir et à régler les différents conflits afin que l’éleveur puisse mener à bien ses activités. Néanmoins, il a relevé les conflits qu’ils ont constatés tout récemment au Nord du Togo. A l’entendre dire, cela ne fait que renforcer toute la rigueur dont ils doivent faire montre pour la tenue des prochains ateliers. En matière d’accroissement et d’amélioration de la productivité, le ministre Jérôme Ouédraogo estime qu’il existe deux faits majeurs à relever pour la période 2013. D’abord, dans le cadre de la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, ce vaste programme national a contribué à promouvoir l’aviculture traditionnelle améliorée. ‘’Le programme a permis à 7 000 jeunes et femmes de réaliser des mini entreprises à travers des poulaillers. Ce que d’aucuns ont appelé communément le projet ‘’10 poules, un coq’’ », a-t-il affirmé. Pour se justifier, le ministre a avancé que lors des fêtes de fin d’année, ‘’ils ont senti une meilleure production due à l’approvisionnement, même si ce n’est pas encore suffisant pour qu’il y ait un coût significatif sur les prix’’. Il espère donc que la continuité du programme permettra non seulement d’accroitre la production, mais aussi de favoriser un impact en termes de baisse des prix sur le marché. Pour terminer, le ministre a cité l’inauguration de l’usine de fabrication d’aliments pour bétail comme troisième activité de l’année 2013. Il entend dire que l’usine va permettre au pays d’assurer 1/7 de ses besoins en aliments pour bétail à travers la production de 100 000 tonnes d’aliments par an. Pour lui, ceci est une avancée majeure au regard de la qualité de l’infrastructure et de la qualité de l’aliment qui sera fourni aux éleveurs. En cela, il souhaite que chacune des 13 régions bénéficie d’une telle usine.

Perspectives 2014

En termes de perspectives, le ministre Jérémie Ouédraogo, à travers son ministère, désire permettre à l’éleveur de produire en toute sécurité en 2014. D’où, la mise œuvre des recommandations sur la gestion des ressources naturelles. De plus, le ministère a témoigné avoir de nouvelles perspectives dans des filières porteuses comme le lait. « Nous avons, avec le chef de l’Etat, eu à lancer ce projet laitier qui va être couronné par la construction d’une usine d’une capacité de traitement de lait de 30 000 litres par jour », a-t-il révélé. C’est une des perspectives pour l’année 2014 et 2015 du ministère. Le projet d’amélioration de l’aviculture traditionnelle est aussi inscrit dans l’agenda 2014. Aussi, le ministre a ajouté qu’un autre programme a été inscrit dans l’agenda 2014 de son ministère. Il s’agit du projet, ‘’un ménage vulnérable, une vache laitière’’. Cela va permettre à chaque ménage vulnérable de chaque région d’acquérir une vache laitière afin d’entamer la production laitière, au niveau de la zone couverte actuelle du projet laitier qu’est la zone périurbaine de Ouagadougou, sur un rayon de 100 kilomètres. Au niveau de la transformation et la valorisation de la viande, le ministre indique que « l’abattoir du poulet est une infrastructure qui s’impose de nos jours ». De ce fait, ils vont, à travers une opération pilote, valoriser un certain nombre d’abattoirs mobiles pour l’abattage de la volaille. Ainsi, la ville de Kaya sera dotée d’un abattoir moderne et moyen, afin de favoriser la transformation de la viande et permettre l’approvisionnement de la population .

Par S.Z Renathe BAMBARA (Stagiaire)

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