On annonçait la création imminente d’un nouveau parti par d’anciens ténors du CDP. Si pour le moment on n’en est pas là, la démission groupée du parti au pouvoir de plus de soixante-seize membres du bureau politique national constitue un pas de géant dans ce sens.
En effet, par la présente lettre ouverte au secrétaire exécutif national du CDP, Assimi Kouanda, datée du samedi 4 janvier 2014 et dont nous avons reçu copie portant références CNIB et signatures des démissionnaires, Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo, Simon Compaoré… s’insurgent, entre autres, contre les «tentatives d’imposer la mise en place du Sénat et les velléités de réviser la Constitution dans le but de sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels».
Un séisme politique d’une grande amplitude sur l’échelle de… Blaise et sur lequel nous reviendrons. Forcément.