Le Syndicat des greffiers du Burkina (SGB), a tenu le samedi 4 janvier 2014, à Ouagadougou, son IIIe congrès ordinaire sur le thème : « La place et le rôle du greffier dans l’efficacité de la justice ».
La préoccupation essentielle de cette rencontre a été de montrer l’importance du greffier dans la bonne marche de la justice. Après avoir présenté les vœux du nouvel an aux congressistes, le secrétaire général du Syndicat des greffiers du Burkina (SGB), David Wangrawa, a félicité le comité d’organisation pour son dynamisme et son sérieux en raison de la tenue effective des instances de l’organisation. Justifiant le choix du thème, il a indiqué qu’il s’agissait d’une interrogation et d’une interpellation d’actualité. L’objectif est, à son sens, la prise en compte « réelle » des greffiers et assimilés dans les actions d’ajustement et de revalorisation des fonctions judiciaires. « Ceci doit se faire à travers des initiatives et réalisations concrètes et visibles dans le quotidien de ces personnels irremplaçables et incontournables pour le fonctionnement effective de l’appareil judiciaire », a-t-il soutenu. Il s’est agi pour les congressistes de faire le bilan de leur structure à la lumière des réalités organisationnelle et fonctionnelle inhérentes à la profession. La rencontre a aussi servi de cadre pour le renouvellement du bureau national. Selon le secrétaire général du SGB, le combat mené par le syndicat n’aurait pas pu être engagé sans la présence et la collaboration, la protection du syndicat aîné, à savoir le Syndicat national des agents de la justice (SYNAJ) et aussi d’autres organisations et d’institutions partenaires comme les Syndicats de la magistrature (SAMAB, SMB), les centrales syndicales, la presse, etc. Crée en 2005, le Syndicat des greffiers du Burkina a pour objectif, de regrouper et de mobiliser tous les greffiers et assimilés autour de la défense de leurs intérêts professionnels et l’amélioration de leurs conditions de vie. Il s’est assigné comme missions, entre autres, d’œuvrer au respect strict de la déontologie du corps et d’intervenir sur toutes les questions relatives à l’organisation et au fonctionnement du système judiciaire, au recrutement, à la formation et à la gestion de la carrière des agents.