L’association Watinoma a organisé, du 28 au 30 décembre 2013 à Koubri, à quelques encablures au Sud de la ville de Ouagadougou, la 6ème édition du festival Watinoma. Il s’agit d’une rencontre culturelle dénommée « La lune du Sahel ». Les grandes articulations ont été révélées à la presse, le 26 décembre à Ouagadougou.
Koubri, commune rurale située à une vingtaine de km de la capitale burkinabè, a abrité du 28 au 30 décembre 2013, le festival Watinoma. Appelé « La lune du Sahel », le festival est à sa 6ème édition. Pendant trois jours, la population de Koubri et celles environnantes ont vecu un événement culturel à travers des danses traditionnelles et modernes. A cette 6e édition, plus de 500 artistes étaient à l’affiche. Il s’agit des troupes de masques de la lune (qui ne dansent que la nuit), les masques bobos, des musiciens burkinabè comme Hado Gorgo Léontine, les sœurs Doga, Kisto Koinbré, Bamos Théo, Dumba Culture, etc. Ils ont été accompagnés par des artistes de pays européens comme l’Italie. Le festival est né de la volonté de l’association Watinoma de faire découvrir les diversités culturelles du Burkina Faso et de rapprocher les artistes locaux et étrangers.
Le thème de cette édition était « Culture pour la paix », une manière pour les promoteurs de relever l’importance de la culture dans la construction d’une société de paix. « Le respect de la diversité culturelle est une condition préalable dans la recherche de la paix », a mentionné la présidente du festival, Flora Tognoli. Aussi, le directeur artistique du festival, Hado Ima, veut promouvoir les potentialités culturelles de son pays en les confrontant à d’autres cultures. « La culture est le lait maternel d’un peuple », a-t-il dit en référence à un proverbe africain. Pour Hado Ima, « La lune du Sahel » favorise cet échange cultuel et le rêve du festival est de construire une Afrique pacifique et prospère à travers la culture.