Le Président du Faso, SEM Blaise COMPAORE, est resté constant et droit dans ses bottes. Son message à la Nation n´apporte rien de plus ou, du moins, par rapport à ce qu´il a déjà dit à Dori le 12 décembre 2013.
Je constate qu´il parle « de transition » et d´impliquer davantage les populations dans « les décisions qui les concernent au plus haut point ». Il situe le motif fondant son action dans le « legs à la postérité d’une société bâtie sur un socle de stabilité et tournée vers le progrès ».
Rappelons que le Président du Faso a indiqué à Dori que « s’il disait aujourd’hui qu’il n’était pas candidat, le pays serait en campagne », le pays ne travaillerait plus, ce qui pourrait être vrai. Et probablement, qu’il pourrait être plus exposé aux dangers dans son camp. Le Président l´a dit et répété qu´il consultera le peuple « en temps opportun et chaque fois que de besoin », sans préciser les sujets et le moment. Et cela peut être aujourd´hui, demain ou jamais. C´est pour cela que je considère, sans être naïf, que le message du Président du Faso, dit tel quel, rassure certainement ses ouailles et cela lui permet de garder la haute main sur la situation dans son camp et de se donner le temps pour terminer tranquillement son mandat en fin 2015 surtout quand il parle de legs.
Le flou entretenu par le Président du Faso sur ses intentions impose à l’Opposition Politique de redoubler de vigilance et surtout de travailler davantage pour mobiliser les populations en vue de permettre à notre pays de réaliser une alternance dans la sérénité, la paix et la stabilité comme semble se préoccuper le Président du Faso.
Et le Président COMPAORE lui-même sait qu’il détient les clés de la paix, la sérénité et la stabilité au Burkina Faso et j´ose croire que comme il aime son pays, qu’il a beaucoup fait pour son pays, il saura prendre les mesures idoines qui permettront au Burkina Faso de préserver cette situation. Et il serait très bien inspiré d’écouter le cri du cœur de son peuple qui aspire à l´alternance et au changement. La majorité du peuple burkinabè ne veut pas entendre parler de modification de l´article 37 et de mise en place du Sénat.
Je pense, que le Chef de l´Etat en est conscient et qu’il ne fera rien pour provoquer le peuple burkinabè dans sa quête du mieux-être et du mieux-vivre ensemble dans la justice et dans la démocratie.
Dr Ablassé OUEDRAOGO
Les voeux de nouvel an du Faso Autrement
Pour la nouvelle année 2014, je voudrais, au nom du Parti « Le Faso Autrement », exprimer à mes sœurs et frères du Burkina Faso, aux amis et partenaires du Burkina Faso résidant ou vivant à l´étranger, mes vœux les meilleurs de bonne santé, prospérité, bonheur et paix. Je souhaite tout particulièrement à nos sœurs et frères vivant dans les campagnes une bonne saison hivernale, meilleure à celle que nous avons connue en 2013.
En cette période de transition politique au Burkina Faso, comme l’a si bien dit le Président du Faso dans son message de fin d’année à la nation, je souhaite que 2014 soit une année charnière qui apporte à notre pays une alternance dans la sérénité, l´amour et la paix. Cela contribuera au renforcement de la démocratie, de la justice, de la tolérance dans la construction du Burkina Faso autrement et se traduisant par un partage plus équitable des résultats du développement, des progrès et de la croissance entre les filles et fils de notre pays. Bonne et heureuse année 2014 à toutes et à tous !
