Le Syndicat des Greffiers du Burkina (SGB) a tenu son 3e congrès ordinaire le samedi 4 janvier 2014 à Ouagadougou. Contribuer efficacement à l’amélioration de la qualité de la justice burkinabè, c’est l’ambition qu’affiche le SGB dont le présent congrès a pour thème central : « La place et le rôle des Greffiers dans l’efficacité de la justice ». Ces congressistes ont 24 heures pour échanger autour d’un certain nombre de communications afin de rendre plus juste la justice selon le maitre de la cérémonie Me Daniel WANGRAOUA.
Après son 1er congrès tenu les 17 et 18 juillet 2007, le 2e tenu le 02 octobre 2009, le syndicat des greffiers du Burkina (SGB) tient à Ouagadougou son 3e congrès. Il vise non seulement à rendre plus juste la justice Burkinabè, mais aussi et surtout à réunir tous les acteurs du monde de la justice autour d’une table pour débattre des sujets leur concernant.
Les Greffiers font partir du corps de la justice et par conséquent, ils doivent être en parfaite collaboration avec les autres acteurs. C’est pour cette raison que Me Daniel WANGRAOUA, dans son discours d’ouverture des travaux, a marqué une halte pour dévoiler les missions poursuivies par le SGB.
Il s’agit de :
- Regrouper et mobiliser tous les Greffiers et assimilés autour de la défense de leurs intérêts professionnels et de l’amélioration de leur condition de vie ;
- Œuvrer au respect strict de la déontologie du corps ;
- Contribuer efficacement à l’amélioration de la qualité de la justice ;
- Affirmer la spécificité des emplois de Greffier tout en veillant à préserver une efficiente collaboration avec les autres acteurs de la justice ;
- Intervenir sur toutes les questions relatives à l’organisation et au fonctionnement du système judiciaire, ainsi qu’au recrutement, à la formation et à la carrière des Greffiers et assimilés.
« Les gens ont tendance à faire de l’amalgame entre les Greffiers et les Magistrats. Nous sommes en collaboration et nous travaillons tous pour la justice. Nous devons tous œuvrer à rendre plus crédible notre justice, faire en sorte que chacun évite de se rendre justice soi même, c’est-à-dire faire confiance à la justice », suggère Me WANGRAOUA.
Le SGB a vu officiellement le jour le 21 décembre 2005 et a pour mission de défendre les intérêts matériels et moraux de ses militants à travers la sensibilisation, la mobilisation et la formation.