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Stratégie d’appui au Burkina : la Banque mondiale rencontre les Organisations de la société civile
Publié le mercredi 31 octobre 2012   |  Autre presse


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© Autre presse par DR
Ms Mercy Tembon (nouvelle Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burkina)


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Nommée Représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy M. Tembon n’a pas eu de temps de répit. Arrivée au moment où la Stratégie d’appui Pays (SAP) court à sa fin (2009-2012), la nouvelle Représentante résidente a aussi engagé l’élaboration de la prochaine SAP (2013-2016). Dans ce cadre, elle était, ce mardi 30 octobre 2012, face aux membres des Organisations de la société civile et aux hommes de médias. Objet : présenter les conclusions du diagnostic que son équipe a effectué au Burkina et recueillir les appréciations.

Prévue pour couvrir la période 2013-2016, la SAP est le plan d’actions de la Banque mondiale pour le développement du Burkina. Le diagnostic a révélé une croissance économique soutenue dans le temps mais caractérisée par une dépendance vis-à-vis du secteur minier et cotonnier et une vulnérabilité aux chocs exogènes et une forte dépendance à l’aide extérieure, un rang très bas du développement humain et aussi une persistance de la pauvreté et une demande populaire pour une meilleure gouvernance, une équité et une efficience dans l’utilisation des ressources publiques.

Consciente de ces faiblesses du tissu économique et social burkinabè, la Banque mondiale ambitionne d’accroitre la compétitivité des exportations, soutenir le développement du secteur privé, la protection de l’environnement, promouvoir l’agriculture et l’agrobusiness, etc. Le Burkina et le Niger ont peu de main d’œuvre qualifiée et connaissent les taux les plus élevés de chômage des jeunes. Afin de contribuer à résorber ce problème, la Banque mondiale entend promouvoir l’emploi des jeunes en appui à la stratégie nationale de l’emploi, renforcer la formation professionnelle et l’éducation et développer des programmes de filets sociaux pour soutenir les couches vulnérables.

Dans le domaine de la Justice, la Banque mondiale entend soutenir le processus de réformes engagé dans ce secteur surtout dans la gestion des ressources à travers la Cour des comptes. Outre ces aspects, Mme Tembon et son équipe vont soutenir les réformes visant l’amélioration des performances et des capacités du secteur public, poursuivre et accroitre les appuis au processus de décentralisation, etc.

Pour financer la SAP 2013-2016, des ressources proviendront des programmes IDA16 (2012-2014) et IDA17 (2015-2017). Pour le compte de IDA16, ce sont 800 millions de dollar EU qui sont mobilisés. Le calendrier de décaissement de cette somme prévoit 290 millions de dollar EU en 2013, 170 millions en 2014 et autant pour 2015. Selon la Représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, une version provisoire du document sera élaborée en novembre 2012 et la version finale sera prête en janvier 2013.

Jacques Théodore Balima

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