Le Groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (GP/UPC) était face à la presse le lundi 30 décembre 2013 à Ouagadougou pour faire le point de son année parlementaire et présenter la nouvelle présidente du groupe. Le Proupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (GP/UPC) a fait, le lundi 30 décembre dernier, le bilan de ses activités d’une année de législature. Après une phase d’apprentissage du mandat d’élu national, a déclaré le député Louis Armand Ouali, les procédures semblent être maîtrisées par les 19 députés de l’UPC et le bilan est « satisfaisant malgré quelques difficultés constatées ». De ce fait, le groupe a sollicité l’indulgence de la population pour les failles qu’elle aurait constatées au cours de ses 11 mois de vie à l’hémicycle. Aussi, le groupe a procédé à la présentation de sa nouvelle présidente, la députée Rose Marie Compaoré, élue à la tête du GP/UPC le 12 décembre dernier. Pour le président sortant, Louis Armand Ouali, 51 projets de lois ont été soumis à l’examen de la représentation nationale en 2013. Parmi eux, les projets de lois sur la corruption, le Code minier, l’apurement des comptes de l’Etat ont été par la suite retirés, a indiqué M. Ouali. Les élus ont donc adopté par vote au cours de cette législature, 46 projets de lois. Le président sortant a précisé que le groupe UPC a « voté 3 fois contre des projets présentés et s’est abstenu autant de fois, surtout quand il s’agit des projets relevant de la 4ème législature ». Louis Armand Ouali s’est par ailleurs appesanti sur la bataille que ses camarades et lui ont menée contre l’instauration du Sénat au cours de leur première année parlementaire. Il a, en outre, soutenu que son action à la présidence du groupe a été d’éviter aux députés de l’UPC d’être perçus comme des « braconniers et des orpailleurs politiques, c’est-à-dire ceux-là qui violent les lois, et portent atteinte aux valeurs cardinales ». Pour la présidente entrante, Rose Marie Compaoré, les priorités à la tête du groupe sont et resteront la lutte contre la mise en place du Sénat, la sensibilisation des populations sur la nécessité d’une alternance au Burkina Faso, ainsi que le respect des clauses de limitation du mandat présidentiel. Pour mobiliser les électeurs autour du parti, la présidente Compaoré dit avoir une stratégie qui sera mise en œuvre le moment venu, car « on ne révèle pas son plan de guerre avant la bataille », a-t-elle déclaré. Pour ce faire, les acteurs de l’opposition politique disent fonder leur démarche sur la force de l’argument pour séduire les Burkinabè.