Fada - Le comité d’octroi du Fonds d’investissement pour les collectivités décentralisées (FICOD) de la région de l’Est a tenu sa deuxième session de l’année à Fada N’Gourma, le vendredi 20 décembre 2013. La rencontre a permis d’examiner de nouveaux dossiers et d’apprécier l’état de mise en œuvre des projets adoptés lors de la première session, tenue le 2 juillet dernier.
Six mois après sa première session, le comité d’octroi du Fonds d’investissement pour les collectivités décentralisées (FICOD) de la région de l’Est a réuni ses membres et observateurs pour la deuxième session à Fada N’Gourma le vendredi 20 décembre 2013. La rencontre qui s’inscrit dans l’exécution de la sixième phase du projet dénommée FICOD VI a soumis à examen cinq dossiers aux membres du comité d’octroi, instance de décision et d’approbation des projets des collectivités territoriales. Les dossiers en question étaient classés en deux lots. Le premier a concerné les infrastructures éducatives prévues pour être réalisées dans six communes. Il s’agit de la construction d’un laboratoire de Travaux pratique (TP) au lycée municipal de Bogandé, d’un forage au Collège d’enseignement général (CEG) de Nagré (commune de Logobou), de l’extension des lycées de Tibga (commune de Tibga) et de Tambaga (commune de Tambaga), de la construction de latrines à l’école de Bandaoghin (commune de Fada) et de l’extension du CEG de Bartiébougou (commune de Bartiébougou). Le deuxième lot traite de l’aménagement du bas fond de Tiongo Poni, dans la commune de Piéla. Le coût total de ces projets est estimé à 241 835 930 FCFA avec une contribution de 5% des communes bénéficiaires, soit 11 944 580 FCFA.
Outre l’examen des nouveaux projets sus cités, le comité a revisité l’état de mise en œuvre des vingt et un (21) autres adoptés lors de la première session et approuvé le compte rendu de ladite session. Se prononçant les anciens projets, le coordonnateur national du FICOD, Abdoulaye Zongo s’est dit globalement satisfait en dépit de quelques difficultés rencontrées sur le terrain. Il a indiqué, en effet, que les collectivités ont toutes signé les contrats de financement et il reste les prestataires à déterminer. « Ça avance bien et je crois qu’en 2014 nous verrons des réalisations sur le terrain », a fait savoir M. Zongo. Tout comme lui, le représentant de Eco Bank, l’institution financière chargée de la mise en œuvre du FICOD, Sibiri Coulibaly et le maire de la commune de Diapangou, président régional de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), Salif Yada, ont reconnu que les projets évoluent bien. Ce dernier qui a de vive voix salué l’action du FICOD a néanmoins souligné une certaine lenteur des prestataires. Il estime aussi que la méthode de passation des marchés qui consiste à retenir le « moins-disant » n’est pas forcément la meilleure car la qualité du travail reflète souvent le coût proposé.