Le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, a apporté son soutien aux personnes vulnérables. C’était le lundi 30 décembre 2013, dans la cité du cavalier rouge. Les bénéficiaires ont reçu chacun des carnets de compte, avec des ressources financières, en vue du démarrage de leurs activités génératrices de revenus.
« Après Ouagadougou, Koudougou vient boucler notre vision de la solidarité envers les personnes vulnérables », a expliqué le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Alain Zoubga, lors de la cérémonie de lancement du financement des activités génératrices de revenus au profit des ménages vulnérables. Cette rencontre, tenue le lundi 30 décembre 2013 à la place de la mairie de Koudougou, a été l’occasion pour le ministère de témoigner sa solidarité envers les personne vulnérables. En effet, a-t-il expliqué, depuis le déficit céréalier enregistré par le Burkina Faso au cours de la campagne agricole 2011-2012, le gouvernement a entrepris des démarches pour apporter diverses formes d’aide, en vue d’atténuer la souffrance des populations affectées. Pour être encore plus proche des personnes vulnérables, le ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a décidé, à travers le Conseil national des secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), d’accompagner 1 920 ménages vulnérables. Cela, par l’entremise de la subvention de leurs activités génératrices de revenus. Ces Activités génératrices de revenus (AGR) ont pour but, a souligné Alain Zoubga, de permettre à cette couche sociale de s’auto-promouvoir et de renforcer ses capacités de résilience.
Au regard de l’importance de la cérémonie, le 1er adjoint représentant le maire de Koudougou, a remercié le ministre et sa suite, au nom des bénéficiaires.
Par ailleurs, la représentante des bénéficiaires, Sandrine Jacqueline Yaméogo, s’est dit très satisfaite du soutien à eux apporté par le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale.
Quant à Alain Zounbga, il a laissé entendre que si le choix de la ville de Koudougou est un fait du hasard, il n’en n’est pas de même pour celui des bénéficiaires. En effet, a-t-il laissé entendre, le choix des personnes s’est fait en rapport avec des critères fixés par l’Action sociale qui permettent de déterminer qui est vulnérable et qui ne l’est pas.
« C’est, somme toute, un acte de solidarité, au sens large, qui prépare ces personnes à s’auto promouvoir pour contribuer au développement du pays », a lâché le ministre Alain Zoubga.