Le groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (UPC) a rencontré les hommes de médias, le 30 décembre 2013, pour faire le point de sa participation aux différentes activités parlementaires et informer sur le changement à la tête du groupe parlementaire qui vient de se faire une première expérience.
Rendre compte à leurs mandateurs des actions menées dans le secret de l’hémicycle et informer de la mutation opérée à la tête du bureau du groupe. C’est cet objectif qui a justifié la rencontre d’échanges entre les hommes de médias et les députés de l’UPC, au siège du parti, à Ouagadougou. Pour le président sortant du groupe parlementaire UPC, Myemba Louis Armand Oualy, les députés du parti du Lion étaient en phase d’apprentissage qui vient de prendre fin avec la clôture de la session budgétaire, le 23 décembre dernier. « A présent, la période d’apprentissage a pris fin, le lundi 23 décembre 2013, avec la cérémonie officielle de clôture de la session budgétaire », a –t- il laissé entendre. Durant les sessions écoulées, le groupe UPC, sur 46 projets de lois soumis au vote, a voté 3 fois contre et au moins 3 fois, a opté de s’abstenir. Aussi, quatre projets de loi, dont celui portant relecture du code minier ont été retirés avec la contribution du groupe parlementaire UPC. Concernant l’appréciation que le groupe UPC fait de sa contribution à la production normative, Louis Armand Oualy a laissé entendre que c’était au peuple d’apprécier leurs actions.
Une ‘’Lionne’’ pour poursuivre l’œuvre du groupe parlementaire UPC
Rose Marie Compaoré/Konditamdé, c’est cette dernière qui tient désormais les rênes de la branche parlementaire UPC. Elle dit vouloir continuer l’œuvre de son prédécesseur qui a d’ailleurs rassuré de son soutien. Elogieux sur les qualités avérées de la nouvelle présidente, Louis Armand Oualy affirme qu’elle dispose de tous les atouts pour conduire la barque aux actions de conquête de Kossyam en 2015. A l’en croire, ces actions sont orientées vers le but d’éviter que les députes UPC soient perçus comme des’’ orpailleurs ou des braconniers politiques’’. C’est-à-dire pas des députés qui violent les règlements de la république et/ ou portent atteinte aux valeurs cardinales et à l’éthique qui caractérisent le Burkinabé. Ainsi, ils doivent « être intègres, fiers, dignes, incorruptibles », a-t-il précisé. Concernant la contribution parlementaire en termes d’initiatives de production normative, le député Louis Armand Oualy a indiqué que le groupe UPC a sous les mains deux propositions qu’il travaille à mieux parfaire avant de les soumettre à adoption .
