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L’Observateur Paalga N° 8529 du 30/12/2013

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Contrôle des véhicules de l’Etat : 14 voitures en fourrière!
Publié le lundi 30 decembre 2013   |  L’Observateur Paalga


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© L’Observateur Paalga par DR
Un véhicule, en situation d`irrégularité, ramené par la petite grue au camp de la police municipale


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La direction générale des Affaires immobilières et de l'Equipement (DGAE), à travers le Parc automobile de l'Etat (PAE), a procédé, le samedi 28 décembre 2013, à une opération de contrôle des véhicules de l'Etat de manière inopinée et simultanée à Ouaga, à Bobo et à Ouahigouya. Au total, 14 voitures ont été mises en fourrière. Satisfaction du directeur du Parc, Jacob Daboué, qui s'est réjoui que les chiffres soient en baisse, synonyme, selon lui, de respect de la réglementation en vigueur concernant l'utilisation desdits biens de l'Etat.


Pour la deuxième opération de l'année qui concernait les villes de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso et de Ouahigouya, les consignes étaient claires du côté des forces de l'ordre mobilisées (police municipale, police nationale et gendarmerie): vérifier que les véhicules de l'Etat (fond rouge et bleu) sont munis de documents (ordre de mission ou laissez-passer) exacts et conformes à la réglementation; les policiers et gendarmes, munis d'une fiche technique de contrôle, avaient donc le droit d'interpeller tout véhicule sur la voie publique, dans les carrefours et les lieux mondains (cabarets, buvettes, chambres de passe, hôtels, restaurants).

Et le directeur du parc de préciser que ni l'ordre de mission, ni le laissez-passer n'autorisent le stationnement d'un véhicule dans un lieu mondain, même ceux d'astreinte (ambulances, ONEA, SONABEL, SONABHY) frappés de leur flanc du sigle ou du logo de leur structure qui ont été exemptés du contrôle. Pour Jacob Daboué, la nature de ces types d'opération vise à amoindrir les velléités de l'incivisme à travers une gestion respectable des biens de l'Etat, notamment ceux roulants. "L'esprit des contrôles n'est donc pas pour déranger qui que ce soit...", a-t-il indiqué aux professionnels des médias, avant que ceux-ci ne partent constater de visu le déroulement de l'opération qui avait démarré une heure plus tôt.

Premier arrêt : le camp de la police municipale, situé à la Patte-d'oie, où 2 véhicules étaient en fourrière à l'arrivée de la presse aux environs de 11h. Le directeur adjoint de la police municipale, Jean Marie Ouédraogo, déclare que, comparativement au contrôle du 13 juillet 2013 à cette heure, ses éléments avaient fait venir plus de véhicules. La pêche est de plus en plus maigre. Quelque temps après une troisième voiture venait de franchir les portes du camp; son conducteur, Issaka Kafando, de l'Université Ouaga 2 confie qu'il se rendait au SIAO pour récupérer du matériel et des copies de devoirs d'étudiants qui venaient de composer un peu plus tôt le matin. Il n'avait pas, sur lui, le document nécessaire, raison pour laquelle sa voiture a été conduite en fourrière. Après la police municipale, cap sur le camp de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Le commissaire principal, Olivier Sanon, commandant du Groupement des compagnies républicaines de sécurité, relève que depuis le début de l'opération à 9h jusqu'à 13h30, aucune voiture n'avait été mise en fourrière; pour lui, c'est un bon signal indiquant que la réglementation sur l'utilisation des biens, objet du contrôle, est de plus en plus respectée.

Dernier arrêt : gendarmerie de Paspanga où le Major B. Arsène Bado de la Brigade prévention routière indique à 14h20 aux journalistes seulement deux véhicules ramenés dans ses locaux. Lui aussi abonde dans le sens que le commandant des CRS pour justifier les chiffres en baisse.

18 heures, fin de l'opération : le directeur du PAE fait état de 14 véhicules non en règle. Des lettres d'explication attendent donc leurs propriétaires, une amende de 20 000 FCFA et même des sanctions. Pour éviter de tels désagréments en 2014, il faut respecter le règlement et prendre conscience que le bon citoyen, c'est celui qui gère convenablement le bien public. A bon entendeur, salut !


Cyr Payim Ouédraogo

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