L’Université de Ouagadougou a accueilli les 26 et 27 octobre 2012, les travaux de l’atelier « Femmes et maths ». La rencontre qui a regroupé des participants issus de plusieurs pays d’Afrique, se veut être un cadre d’échanges sur les questions liées aux Mathématiques.
Venus de 16 pays d’Afrique, les participants pour la plupart des femmes veulent une forte présence de la gent féminine dans l’univers des mathématiques. Selon la présidente du comité d’organisation, Dr Marie Françoise Ouédraogo, cet atelier vise à créer une synergie d’action entre femmes mathématiciennes africaines, échanger des informations, discuter des questions touchant les mathématiques. En outre, la rencontre se veut être un créneau pour augmenter le taux de participation des jeunes filles et des femmes aux écoles du Centre international de mathématiques pures et appliquées (CIMPA). Mme Ouédraogo a souligné qu’à l’issue des travaux, des pistes de solutions vont être dégagées pour proposer des actions vigoureuses en vue du renforcement et de l’enracinement d’une véritable culture mathématique en Afrique.
Le représentant du ministre en charge des Enseignements secondaire et supérieur, le conseiller technique Ally Ouédraogo, a indiqué que les mathématiques jouent un rôle de premier plan dans le développement des nations. « Elles (NDLR : les mathématiques permettent de résoudre des questions complexes en économie, en sciences de l’ingénieur, en finance », a-t-il ajouté, tout en appréciant le rôle que peut jouer la femme au service du développement en passant par les maths. Ainsi, au regard de l’importance que revêtent les mathématiques, M. Ally Ouédraogo a tenu à féliciter les organisateurs car, souligne-t-il, « aucun développement ne peut se faire sans les maths ».
Par ailleurs, il a traduit la gratitude de son département de tutelle à l’Union mathématique africaine (UMA), le CIMPA, l’Union mathématique internationale et l’Association des femmes mathématiciennes d’Europe dont les contributions ont permis la tenue de la rencontre. Cet atelier est le premier d’une série de rencontres qui doivent se tenir annuellement dans les 5 régions d’Afrique.