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Sidwaya N° 2712 du 27/12/2013

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Aide publique au développement: Le rapport de coopération 2012 du Burkina disponible
Publié le vendredi 27 decembre 2013   |  Sidwaya


Le
© Autre presse par DR
Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba


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Le ministère de l’Economie et des Finances, à travers la Direction générale de la coopération a lancé, le lundi 23 décembre 2013 à Ouagadougou, le rapport 2012 du Burkina Faso sur la « Coopération pour le développement ». Il s’agit d’un outil d’information sur les financements extérieurs visant à aider à la prise de décision en matière de coopération.

Le rapport 2012 sur la « Coopération pour le développement » est disponible. Le document, produit par la Direction générale de la coopération (DGCOOP) a été présenté, le lundi 23 décembre 2013 à Ouagadougou, aux acteurs de l’économie : représentants des ministères, de la société civile, du secteur privé, les partenaires techniques et financiers, etc. Il ressort du rapport que le gouvernement burkinabè a reçu une enveloppe de plus de 560 milliards de F CFA, au compte de l’Aide publique au développement (APD) en 2012, contre plus de 571 milliards de F CFA, en 2011, soit une baisse de plus de 2%. Une chute qui se justifie, selon le chef de service de la coordination de l’aide publique au développement de la DGCOOP, Salimata Sy/Barry, qui a présenté l’ouvrage, par la crise financière qui secoue les pays développés. Comme les années précédentes, l’APD 2012 se caractérise par la prédominance de l’aide multilatérale, les dons et l’aide projets, soit respectivement 51,83%, 82,7% et 59,76%. On note une baisse des financements de l’aide multilatérale et des ONG. Par contre, les sources de financement bilatérales ont connu une hausse de 12,9%. Selon les types d’assistance apportée au Burkina Faso, le rapport indique que plus de 59 % de l’APD est des aides projets et plus de 31%, des appuis budgétaires. Le reste se retrouve dans les aides alimentaires et les secours d’urgence. Les aides sont orientées essentiellement, vers les secteurs de l’agriculture, de l’éducation, de la santé, de l’eau et de l’assainissement. Les dix premiers pourvoyeurs dont la contribution au panier de la coopération se chiffre à 65,34% sont : l’Association internationale de développement (IDA), l’Union européenne, la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds monétaire international (FMI), le Programme alimentaire mondial (PAM), l’UNICEF, les Etats-Unis d’Amérique, les Pays-Bas, le Japon et le Danemark. Les performances en matière de gestion des finances publiques et l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base militent pour un renforcement de l’appui budgétaire, fait observer le rapport.

Des recommandations ont été formulées, en vue de permettre une utilisation efficace de l’aide. Il s’agit, entre autres, de maintenir la bonne gouvernance, de veiller à la qualité des investissements publics, de recourir à l’aide budgétaire comme modalité privilégiée de fourniture de l’aide et d’améliorer la visibilité et le respect des calendriers des décaissements des appuis budgétaires. Suite à cette exposition, les responsables de la DGCOOP et du Ministère de l’économie et des finances (MEF) se sont prêtés aux questions de l’assistance. Le conseiller technique du ministre de l’économie et des finances, Yamsékré Tiendrébéogo, a exprimé la gratitude de l’Etat burkinabè aux partenaires techniques et financiers ayant contribué à l’APD en 2012. Pour lui, le rapport est un outil d’information qui oriente sur la prise de décision en matière de coopération. Selon lui, sa production répond au souci de transparence et de responsabilité. Même avis du directeur général de la coopération, Lassané Kaboré, pour qui l’aide au développement contribue à booster la croissance économique. La représentante-résidente du groupe de la Banque mondiale, Ginette K. Nzau Muteta, pour sa part, a salué la publication du rapport qui donne aux différents acteurs une lecture des actions menées et des perspectives en matière de coopération.

Séraphine SOME
serasome@yahoo.fr

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