Des experts du secteur de l’exportation de l’artisanat africain ont entamé, mardi à Ouagadougou, un atelier de concertation de trois jours, dans le cadre des manifestations la 13-ème édition du Salon international de l’artisanat (SIAO), ouverte depuis le 6 octobre dans la capitale burkinabè.
Pour l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, coorganisateur de la rencontre, Thomas Dougherty, l’atelier de Ouagadougou a été organisé dans le but de soutenir le secteur de l’artisanat de l’Afrique de l’Ouest.
''Il offrira des opportunités de renforcement des capacités et de réseautage aux agents chargés de l’exportation, étant donné qu’ils constituent des intermédiaires entre les producteurs et les acheteurs’’, a-t-il indiqué.
Animée par ‘’Africanow’’, un réseau international de producteurs et d’acheteurs d’artisanat géré par l’USAID, la rencontre portera, selon les initiateurs, sur ‘’le rôle crucial que jouent les agents et les aide à acquérir les connaissances et les compétences afin de développer et de construire leurs réseaux de partenaires’’.
Les participants (experts du secteur de l’artisanat) vont évoquer les questions relatives au développement des entreprises d’exportation de groupage, aux opportunités de collaboration régionale, aux attentes des acheteurs internationaux, etc.
Dans son intervention, le vice-président de la Fédération nationale des artisans du Burkina Faso (FENABF), Tompoudi Motandi Jean-Marie, a reconnu que les marchés locaux ne sont pas assez importants pour l’écoulement des produits des artisanes et artisans.
C’est pourquoi, il s’est réjoui de la contribution à travers le Centre ouest africain de commerce, soutenu par l’USAID, le ‘’West Africa trade Hub ‘’ et le SIAO, pour faciliter la commercialisation des produits de l’artisanat africain.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Patiendé Arthur Kafando, a exhorté les experts de l’artisanat africain à plus de cohésion. Selon lui, c’est en agissant en synergie qu’ils pourront engranger de bons résultats.
