Le ministère de la Culture et du Tourisme (MCT), sous la houlette de la Direction de la promotion des industries culturelles et créatives (DPICC), organise, les 26 et 27 décembre 2013 à Ouagadougou, les premières journées des industries culturelles et créatives (JP-ICC) du Burkina Faso. Placées sous le thème : « contribution des médias à la promotion des industries culturelles et créatives » et présidé par Baba HAMA, ministre de tutelle, ces 48 heures de réflexions vont réunir les artistes (musiciens, cinéastes, chorégraphes, peintres, …) et les journalistes culturels afin de mieux communier ensemble pour la promouvoir la culture burkinabè.
Les médias sont de puissants vecteurs de développement de la culture. Ils participent grandement à la promotion et à la valorisation des biens et services culturels.
C’est pourquoi le ministère de la culture et du tourisme, à travers son département de la DPICC a voulu marier médias, artistes et entrepreneurs culturels pour une meilleure promotion de la culture burkinabè.
L’objectif global des JP-ICC 2013 est d’instituer un cadre de concertation entre les entrepreneurs culturels, les médias et l’administration publique, en vue de renforcer leurs participations dans la promotion et le développement des industries culturelles et créatives.
Placées sous le thème « contribution des médias à la promotion des industries culturelles et créatives », il s’agira pour les participants, durant ces 48 heures d’échanges et de réflexions, de s’articuler sur les axes suivants :
- Analyser la situation actuelle des ICC ;
- Créer un cadre d’échanges avec les parties prenantes sur la contribution des médias à la promotion de la culture burkinabè ;
- Renforcer les capacités des acteurs sur les techniques de promotion des produits culturels dans les médias ;
- Présenter une étude sur la Stratégie nationale de développement des industries culturelles et créatives (SND-ICC).
Pour les participants, les médias constituent les potentielles sources d’informations et doivent accompagner les ICC dans leurs actions.
« Tout ce qui se passe ou tout ce que nous faisons, sans les hommes de médias, personne ne serait informé. C’est pourquoi nous avons demandé que vous soyez a notre côté, œuvrer pour non seulement pour notre cause, mais aussi pour le rayonnement de toute la culture burkinabè » explique Rodrigue KABORE, président de l’Association des exploitants des salles de cinéma du Burkina.
Pour Adama BARRO, représentant le parrain des JP-ICC, Alain Edouard TRAORE, le Burkina Faso a orienté sa nouvelle vision de développement autour de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) qui a identifié les industries culturelles comme secteur prioritaire, avec pour ambition de garantir l’amélioration de la rentabilité et le niveau de recettes en devises pour le département de la culture et du tourisme.