L’année 2013 a été éprouvante pour le gouvernement burkinabè. Les décisions contestées couraient les rues, l’obligeant à revenir sur ses pas. Malgré lui. Voici quatre de ces décisions qui ont le plus défrayé la chronique.1- Le retrait du sujet unique aux examens scolaires
L’annonce a été faite en début d’année scolaire, en janvier 2013. Certaines matières aux examens du baccalauréat, proposées jusque-là avec des sujets au choix, seront désormais à sujet unique. Les élèves descendent dans la rue et protestent.
Le ministre en charge des Enseignements finit par annoncer que la mesure est levée. Elle sera formalisée en mai 2013 par un arrêté.
2 – La piqûre du SYNTSHA
L’épisode « SYNTSHA » (Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale) demeurera certainement la pilule la plus amère que le gouvernement Tiao aura avalée. Le 17 décembre 2012, une patiente meurt dans un centre de santé.
Un agent, également syndiqué au SYNTSHA, est accusé de ne l’avoir pas assistée pour raison de grève. Le gouvernement le licencie en Conseil des ministres le 6 mars 2013. Le syndicat entame une grève le 2 avril et demande l’annulation de la décision.
Le 4 avril, le Premier ministre déclare devant l’Assemblée nationale que le gouvernement ne pliera pas. Le SYNTSHA change sa formule de grève. Le 17 avril, un communiqué conjoint gouvernement-syndicat annonce la levée de la sanction de l’agent de santé.... suite de l'article sur Autre presse