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Sidwaya N° 7569 du 24/12/2013

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Nuit de la nativité : le prince de la paix consacre l’institution famille
Publié le jeudi 26 decembre 2013   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Nuit de la nativité : le prince de la paix consacre l’institution famille


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A l’image de toutes les Eglises du monde, la chapelle du grand séminaire St Pierre-St Paul de Kossoogè a commémoré la naissance du Christ, dans la nuit du 24 décembre 2013. Adorations et chants ont ponctué cette célébration dirigée par l’abbé Hyacinthe Sanon.

« Dieu fait homme ». Voilà le mystère de la célébration de la fête de la Nativité, Noël. Un jour mémorable pour les fidèles chrétiens du monde entier. Ainsi, dans la nuit du 24 décembre 2013, la chapelle du grand séminaire St Pierre-St Paul de Kossoogè, à la périphérie de Ouagadougou, a été le point de convergence de plusieurs centaines de fidèles venus communier avec les futurs prêtres. Dans son homélie, l’abbé Hyacinthe Sanon, enseigne que l’avènement de Noël doit amener tout le monde à avoir une autre vision du monde. « Jésus- Christ est venu revaloriser notre condition humaine. Il a intégré dans notre humanité, sa divinité », a-t-il dit. Désormais, avec la naissance de Jésus, un ordre nouveau est établi et rien ne se fera sans référence à lui, a-t-il poursuivi. Il est le centre et le sommet de l’histoire des hommes, a insisté le prête, tout en ajoutant : « Dieu est chez nous, et plus encore, il est en nous ». Le mystère du Christ nous enseigne qu’ « Il est Dieu, né de Dieu. Lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu. Engendré, non pas créé, de même nature que le père ». La parole du Seigneur en cette nuit de commémoration rappelle que Jésus-Christ est venu pour le salut de l’homme. « Par l’esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme », consacrant du même coup la famille en tant qu’institution sacrée. C’est pourquoi, les chrétiens croient en un Dieu qui a un visage d’homme ordinaire, en la personne de Jésus de Nazareth. A écouter le prêcheur du jour, la foi chrétienne n’est donc pas fondée sur de l’abstrait, de l’imagination ou des théories, mais elle a un fondement historique. Pour l’abbé Sanon, la création de l’homme dès les origines du monde à l’image et à la ressemblance de Dieu, peut fournir aux chrétiens des éléments pour comprendre le ministère de l’incarnation. « En effet, après la désobéissance de nos premiers ancêtres communs Adam et Eve, Dieu avait mis en place un plan de salut de l’humanité désormais rendu vulnérable par le péché et la mort. Dans son projet, il a envisagé l’envoi de son fils unique pour redonner à l’homme sa dignité des origines. Celui-ci, pour entrer dans le monde, devait passer par la seule voie de l’incarnation », a-t-il expliqué. Le prophète Isaïe le décrit comme un messie libérateur du peuple hébreu longtemps éprouvé par de multiples exils. St Paul, dans sa lettre à Tite, reconnaît, à travers la naissance du Christ, une grâce de Dieu qui s’est manifestée pour le salut des hommes. Et il donne un aspect ecclésial à la fête de Noël. Cette grâce enseigne aux croyants, à marcher à la suite de Jésus en opérant l’indispensable conversion du cœur. L’évangile de l’abbé Hyacinthe Sanon a décrit les évènements qui se sont déroulés au moment où le Christ faisait son entrée dans le monde. Ses disciples ne sont parvenus à la pleine conscience de sa divinité, qu’après un long cheminement, grâce à la résurrection qui leur a permis de jeter un éclairage rétrospectif sur sa vie. « La croix et la résurrection, nous offrent des éléments pour mieux comprendre le mystère de l’incarnation de Dieu. Nous célébrons la naissance du Seigneur par la mémoire de sa mort », a fait savoir le prêtre Sanon. Pour lui, le premier vagissement de l’enfant Jésus annonce le cri de souffrant. La mangeoire où Jésus est couché enveloppé de linge, est le signe qui annonce le tombeau où il sera pareillement couché enveloppé d’un linceul. Sa mort nous a obtenu la Grâce de naître en enfant de Dieu. "Les aspects populaires de la fête de Noël ne doivent pas nous amener à passer à côté de son sens profond", a-t-il interpellé.

Boyavé Léopold YE

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