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Préparatifs de la fête de la nativité : les marchands des ruminants oubliés par le père-noël
Publié le mercredi 25 decembre 2013   |  RTB


Préparatifs
© Autre presse par DR
Préparatifs de la fête de la nativité : les marchands des ruminants oubliés par le père-noël


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A quelques heures du 25 décembre marquant la date anniversaire de la naissance du Christ, les Ouagavillois s’activent pour vivre dans la gaieté la fête de la nativité. Dans les marchés, les yaars et carrefours c’est l’effervescence totale. Pour cette fête, les produits les plus prisés sont les poulets, et la boisson. Les oubliés du père-noël semblent être les marchands des ruminants qui disent ne pas tirer profit de la fête contrairement au ramadan ou à la tabasky.

Plus que quelques heures pour que le monde chrétien commémore la fête de la Noël. Pays d’élevage par excellence, la viande fait partie des habitudes alimentaires des burkinabè. Mais la viande du poulet est la plus consommée à cette fête. Ce qui augmente son prix. Un tour sur les points de vente nous a permis de constater que les prix varient entre 2500FCFA et 5000. Parfois il peut frôler 6500 FCFA le coq.

Adama BONKOUNGOU a quitté tôt le matin Tanghin Dassouri pour venir vendre des poulets à Ouagadougou . Pour lui, la cherté de la volaille s’explique par la forte demande en ces jours-ci. « Tout le monde veut consommer le poulet. En plus, les éleveurs vendent cher, donc nous n’avons pas le choix que de revendre plus cher afin de pouvoir continuer notre commerce » a-t-il dit.

De leur côté, les vendeurs de ruminants ruminent dans le silence la "douleur" due à la mévente du bétail. Ils disent « être oubliés « par le père-noël. « Nous ne profitons pas trop de la fête de la nativité » a laissé entendre Hamidou SORE, responsable du marché de bétail de Cissin. Contrairement aux fêtes comme le ramadan ou la tabasky, les gens ne payent pas trop le bétail à la fête de Noël. Ils consomment plus la volaille, a renchéri le vieux SORE.

Y. Alain Didier COMPAORE

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