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Sidwaya N° 7569 du 24/12/2013

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Assemblée nationale : 46 lois votées lors de la deuxième session de 2013
Publié le mercredi 25 decembre 2013   |  Sidwaya


Assemblée
© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Assemblée nationale : rideaux sur la 2e session ordinaire de 2013
Lundi 23 décembre 2013. Ouagadougou. L`Assemblée nationale a clos la 2e session ordinaire de l`année 2013 ouverte le 25 septembre dernier


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Ouverte le mercredi 25 septembre, la deuxième session parlementaire ordinaire de l’année 2013, a clos ses travaux, le lundi 23 décembre 2013 à Ouagadougou, sous la présidence du président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara.

Après 90 jours de travaux (du 25 septembre au 23 décembre 2013), la deuxième session parlementaire ordinaire de l’année 2013 a clos ses travaux. Cette clôture a marqué le couronnement de la première année parlementaire de la Ve législature de la IVe République, débutée le 28 décembre 2012. Une année qui a été selon le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara, celle de la germination et du bouillonnement des idées, des débats contradictoires et des expressions politiques plurielles. A cet effet, en une année d’activités législatives, la représentation nationale a examiné 51 projets de loi dont 46 ont été votés, 4 retirés et 1 ajourné. Elle a aussi connu le vote de 11 résolutions. L’évaluation des politiques a été menée à travers les questions posées au gouvernement soit 26 orales avec débat, 68 orales sans débat, 8 d’actualité et 45 écrites. En outre, plus de 26 missions parlementaires et diverses autres activités de terrain ont été conduites par les commissions générales. En plus, les députés ont adopté des lois majeures visant, de l’avis de M. Ouattara, à mettre en place des mécanismes et un socle législatif favorable à l’approfondissement de la démocratie et à l’essor économique et social. Au nombre de ces lois, on peut retenir, entre autres, celle portant révision de la Constitution, la loi d’orientation scientifique et de l’innovation, celle portant modification de la loi du 24 janvier 2003 relative aux lois de finances. En ce qui concerne le budget gestion 2014, le président de l’Assemblée nationale a fait noter que son examen a constitué « un des temps forts » de l’agenda parlementaire. A l’entendre, ce budget est adossé aux priorités et aux choix stratégiques opérés par le gouvernement en conformité avec la Stratégie de croissance accélérée et du développement durable (SCADD). Il s’agit du renforcement des piliers de la croissance, de la consolidation des acquis sociaux, de la promotion de la gouvernance administrative, locale, économique, du civisme, etc. Néanmoins, il a rappelé que ledit budget a été adopté dans un contexte d’incertitude caractérisé par des crises au plan régional et international. « L’arbitrage autour du budget 2014 a donc consisté à allier la nécessité de gérer les préoccupations et attentes pressantes des citoyens aux impératifs de développement qui nécessitent des investissements lourds », a-t-il expliqué. Pour lui, l’hémicycle s’est amplement investi à honorer sa mission de contrôle gouvernemental. « Les nombreuses interpellations de l’Exécutif par les parlementaires traduisent leur ferme détermination à faire en sorte que les politiques s’exécutent de la manière la plus efficace et la plus transparente possible au bénéfice des populations laborieuses du Burkina Faso », a-t-il soutenu. Des innovations ont été constatées au niveau du travail législatif. Ce sont la réduction considérable du temps de production des procès-verbaux, le dépôt dans les boîtes électroniques des députés des projets de compte-rendus analytiques des débats avant leur adoption. Par ailleurs, il a invité les députés à œuvrer au cours des vacances parlementaires au renforcement du civisme et des valeurs républicaines dans leur circonscription électorale. A l’occasion, la représentation nationale a enregistré un nouveau venu en la personne de Moïse Traoré Nignan qui remplace Laurent Sedogo, député de la liste nationale issu du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), appelé à d’autres fonctions.

Nestor BAKI

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