2,7 millions de dollars ont été débloqués par trois organisations onusiennes en vue de réduire les pertes alimentaires dans trois pays africains (Burkina Faso, République démocratique du Congo (RDC) et Ouganda), a appris APA, mardi de source officielle.
Ce projet qui est financé par la Suisse est piloté par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
« Le projet recensera les points critiques des pertes dans les chaînes d’approvisionnement des légumineuses et céréales de ces trois pays et identifiera des solutions potentielles aux problèmes de récolte et de manipulation, de taux d’humidité durant le stockage, aux attaques de rats, oiseaux et autres organismes nuisibles, et aux dégâts provoqués par les insectes », selon la source.
Le projet qui durera trois ans, se concentrera en particulier sur la réduction des pertes de céréales et de légumineuses telles que maïs, riz, haricots vert et niébé, des aliments de base essentiels pour la sécurité alimentaire mondiale qui ont un impact prépondérant sur les moyens de subsistance de millions de petits agriculteurs.
Ces pertes, qui ont lieu durant les phases de récolte, transformation, transport et stockage des produits, sont imputables aux lacunes en matière d’infrastructures ou au manque de compétences et de technologies.
Les trois institutions onusiennes estiment que chaque année, environ un tiers de toute la nourriture produite et destinée à la consommation humaine dans le monde est perdue ou gaspillée. Cela représente 1,3 milliard de tonnes.
En Afrique subsaharienne, les pertes céréalières s’élèveraient à 4 milliards de dollars par an et pourraient satisfaire les besoins alimentaires minimum d’au moins 48 millions de personnes.