La relecture du code pénal burkinabè est au centre d’un atelier de deux jours entamé ce mardi à Ouagadougou, a l’initiative du ministère en charge de la Justice.
L'atelier regroupe une trentaine de participants issus dudit département dont la mission est d'amender et d'améliorer l'avant-projet de loi portant code pénal.
« Les justiciables trouveront dans le code relu, la prise en compte de leurs besoins d'une justice plus efficace si elles sont victimes de troubles à l'ordre public », précise-t-on.
Il ressort que le code en relecture sera un instrument novateur et moderne, aisément manipulable, qui permettra de rendre justice de manière plus équitable.
L'actualisation du code pénal devrait assurer « un meilleur cadre général de paix et de sécurité à même de renforcer la lutte contre l'impunité, de garantir aux investisseurs un environnement d'affaires suffisamment sain ».
Le code pénal a été adopté en 1996 et sa relecture, a-t-on appris, lui permettra de se moderniser et de se coller aux réalités du Burkina Faso.