Alors que les coureurs cyclistes venus d’ailleurs pour la 26e édition du tour international du Faso s’apprêtaient à faire leurs valises, nous avons appris, tôt la matinée, le décès du Belge Gunter Cuylits. Il a été victime d’un arrêt cardiaque dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 octobre à 23 heures 45, seulement quelque temps après la cérémonie de clôture du Tour où il était présent.
Le tour du Faso 2012 s’est déroulé sans incident majeur, mais au moment de ranger les vélos la mort a frappé dans les rangs des cyclistes participants. En effet, la matinée d’hier, un communiqué émanant du ministère des Sports et des Loisirs ainsi qu’un appel de la Fédération burkinabè de cyclisme nous ont appris le décès du coureur belge Gunter Cuylits. Celui-ci venait de participer non seulement au Tour, mais avait également répondu présent à la cérémonie de remise des trophées, la même soirée, dans les jardins de la Télévision nationale. Son décès, survenu à 23 heures 45, serait consécutif à un arrêt cardiaque alors qu’il devait s’envoler 3 heures plus tard pour son pays.
Transporté d’urgence dans une clinique par les membres de son équipe après s’être brusquement effondré dans un restaurant, le médecin de service a fait normalement le constat de son décès. Gunter Cuylits, qui était âgé de 38 ans, venait de boucler sa 4e participation au Tour du Faso. Cette année, il a occupé le 8e rang au classement général. On retiendra surtout de lui qu’il a animé la course lors de la 3e étape (Kokologho-Boromo) et s’était positionné 3e au général, soit premier non Burkinabè. Il était un ami du pays des hommes intègres et laisse derrière lui une épouse et deux enfants. La dépouille est conservée à la morgue de la clinique Suka, en attendant son rapatriement ou, éventuellement, son inhumation au Faso, selon la décision de sa famille.
Le ministre des Sports et des Loisirs, Yacouba Ouédrago, est allé s’incliner sur la dépouille mortelle du disparu de même que l’ambassadeur de Belgique, très touché par cette disparition tragique.
Le DTN du Burkina, Martin Sawadogo, disait que «c'est dommage que Cuylits parte ainsi, parce que c'était un grand sportif qui animait le Tour du Faso». Il a ajouté que la perte de cet athlète était un coup dur pour le tour du Faso, le cyclisme africain et le cyclisme belge.
Il avait grandement participé aux bons résultats de l’équipe belge durant la compétition (qui termine deuxième par équipe derrière le Burkina Faso). Maître-nageur de profession, celui qu’on pleure aujourd’hui ne montera plus jamais sur un vélo ni ne connaîtra encore les sensations dans un bassin.
