A l’occasion de la célébration de la Journée du livre africain qui s’est tenu du 26 au 28 octobre 2012, la Société des auteurs, des gens de l’écrit et des savoirs (SAGES) a lancé le samedi 27 octobre 2012 à Ouagadougou, la rentrée littéraire 2012.
« Valorisation des langues nationales et l’introduction des productions d’auteurs burkinabè dans les programmes d’enseignement » tel est le thème de la 1re édition de la rentrée littéraire qui s’est tenue en octobre 2012 à Ouagadougou. Pour le ministre de la Culture et du tourisme, Baba Hama, cette première édition de la rentrée littéraire permet assurément à l’opinion publique de se faire une idée des productions écrites au Burkina Faso, ce qui honore à plus d’un titre notre pays. Il a fait référence à Jean-Paul Sarte qui disait que écrire, c’est dévoiler le monde et le proposer à la générosité de ceux qui les lisent. Quant au parrain de la 1re édition, Mahamoudou Ouédraogo, la rentrée litérraire se tient dans un contexte particulièrement marqué par diverses mutations d’ordre politique, social et culturel, mais aussi par le sceau de la mondialisation. Le président de la SAGES,Dramane Konaté, a ajouté que cette 1re édition qui intervient dans la période de la rentrée scolaire, permettra d’accompagner les acteurs du secteur de l’éducation. Il a aussi montré la place qu’occupe le livre dans la société. « A la faveur de l’avènement de la société mondiale de l’information et des savoirs, marquée par la diversité des expressions culturelles, le livre et l’écrit de façon générale, occupent une place de choix à côté des nouvelles technologies de la communication qui ont révolutionné la planète par des réseaux sociaux » a déclaré le président de SAGES, Dramane Konaté. De son avis, c’est dans ce contexte que la SAGES ambitionne d’effectuer une rentrée littérraire qui sera placée sous l’épithète de la célébration de la Journée du livre africain. Le ministre de la culture Baba Hama, a fait savoir que le livre est un facteur de développement. « Ce n’est plus un secret pour personne que les plus grandes nations du monde se sont développées, grâce au livre et aux connaissances acquises par la lecture. C’est dire que l’investissement dans le livre est avant tout, un investissement dans l’homme », a révelé Baba Hama. Pour lui, chaque peuple a besoin de repères culturels et historiques pour avancer d’un pas ferme et assuré. Le livre est l’un des meilleurs véhicules de ces repères, malgré la rude concurrence d’autres formes d’acquisition du savoir et de la connaissance. Dans le cadre de la 1re édition de la rentrée littéraire, plusieurs activités sont au programme.
